Tous les enfants, avec ou sans handicap complexe et lourd, sont capables d’apprendre. Nous devons croire en leurs capacités déjà existantes qui ne peuvent pas tout le temps être perçues à cause de leurs handicaps.
De très nombreux enfants polyhandicapés n’ont pas accès au langage oral. Or ce n’est pas parce qu’ils ne parlent pas qu’ils n’ont rien à dire. Nous ne pouvons pas rester sur un modèle d’interprétation de ce qu’ils veulent ou pensent, ni même sur un modèle de « candidature » (prouver qu’on a le droit ou qu’on est capable de…). Il faut donner la possibilité à tous les enfants de communiquer. Cela passe par la mise en place de la communication alternative et augmentée (CAA).
L’inclusion est un devoir de société. Tous les enfants ont leur place dans ce monde qui doit se mettre en mouvement pour accepter toutes les individualités. Vivre parmi ses pairs est indispensable pour se construire pleinement. L’inclusion peut revêtir plusieurs formes tant qu’elle se construit sur les besoins de chaque personne. C’est un droit, c’est possible et c’est puissant.