Les équipes essaient de s’adapter. Avec des conditions de travail qui ne ressemblent en rien à ce que nous avions avant la crise sanitaire. On a l’impression de ne traiter que des urgences, d’aller à l’essentiel, mais de ne plus ressentir ce sentiment d’unité ni même de sérénité dans l’activité et dans l’analyse. Le relais est devenu un mot presque magique car totalement utopiste, comme le travail d’équipe car nous sommes amenés à gérer seul ce quotidien, sans filet de sécurité. Ni pour nous, ni pour les personnes accueillies d’ailleurs.
Manuela Deparis, monitrice-éducatrice