La crise de l’industrie et son automatisation croissante affectent l’économie de l’Esat, lequel doit se rendre moins dépendant de la sous-traitance et trouver de nouveaux débouchés. Le numérique est pour lui un pari qui doit son amorce à la solidarité du reste de l’activité de l’association. Non viables à ce stade, ses investissements technologiques continus et ses frais de fonctionnement sont portés par ses fonds propres, à commencer par les recettes commerciales de l’ensemble de ses Esat.
En contrepartie, les travailleurs peuvent être mis à contribution en renfort des ateliers de leur établissement. Leur production garantit aussi des économies en interne, avec, par exemple, l’entretien des pièces détachées des outils de production ou les supports de communication.
A terme, la forte valeur ajoutée des produits numériques pourrait rendre l’atelier très rentable. Il a d’abord développé son assise en confortant la confiance d’entreprises déjà clientes sur d’autres secteurs, et fournit actuellement des prestations à une dizaine de sociétés industrielles du territoire. Ses responsables visent le démarchage des petites entreprises en mettant en avant une grille tarifaire accessible.