Je n’hésite pas à être franc avec les travailleurs sur la qualité de leur travail. Je ne cherche pas à les préserver, même si je suis toujours là en relais s’ils en ont besoin. L’idée est de les pousser au plus fort de leurs capacités pour les encourager à progresser. Parce que tous ne sont pas destinés à rester indéfiniment dans l’atelier. Nous leur apprenons un métier en phase avec les besoins extérieurs pour qu’ils puissent l’exercer à terme en milieu ordinaire.
Je m’attache à ce qu’il y ait une transmission des compétences entre les travailleurs, à ce qu’ils prennent l’habitude de se former entre eux. D’abord, pour cultiver un esprit d’équipe. Mais aussi pour que l’atelier puisse tourner en autonomie quand je ne suis pas là et, surtout, qu’il puisse perdurer si un jour je ne suis plus leur moniteur.
Je fais attention à ce que chacun entretienne ses compétences. Tous ont les bases en vidéo et en son. Ici, on travaille par projet, pour la commande. Les travailleurs s’appuient sur des projets internes à l’association pour apprendre et consolider leurs savoir-faire. Dans les moments plus creux, je les fais s’exercer sur des petits scénarios qu’ils imaginent eux-mêmes.