L’agent de développement communautaire doit trouver un point d’entrée dans le territoire. Cela suppose d’identifier les réseaux d’entraide et de sociabilité primaires, informels, qui peuvent se constituer autour d’une tontine de quartier, dans une cage d’escalier ou à la sortie de l’école, et de réaliser une première action collective de petite ampleur.
Il s’agit de créer les conditions et le cadre pour que les initiatives des habitants se concrétisent. Cette phase comprend l’accompagnement des leaders et leur formation aux méthodes d’animation, pour qu’ils favorisent la participation de tous. Objectif : la mise en place d’une vie de groupe conviviale et démocratique.
Les professionnels accompagnent les membres de la communauté pour faire émerger une capacité de négociation avec les pouvoirs locaux.
L’objectif est d’arrêter progressivement l’accompagnement en identifiant avec les membres des collectifs ce qui favorise un fonctionnement autonome. Cela peut passer par le développement d’une recherche-action.
Le programme relève plusieurs impacts positifs de la méthode : sur l’insertion professionnelle des personnes, sur leur réussite scolaire, sur leur développement personnel ou encore sur le climat social.