Des 59 appartements que possède l’association Toit à moi, implantée dans 15 villes en France, quatre se détachent du lot. Leur particularité : être passés entre les mains expertes des décorateurs du collectif Bien chez moi. Depuis 2021, celui-ci meuble au goût du jour les logements achetés par l’association citoyenne née à Nantes en 2007, pour y reloger des personnes en situation de grande exclusion. Canapé et chaises tendance, linge de lit molletonneux, électroménager dernier cri… « Le nouvel habitant n’a plus qu’à poser ses valises, précise Charlotte Baulat, présidente du collectif et de l’agence River Home. On peut même aller jusqu’à remplir le frigo et mettre quelques vêtements dans les placards. » Et ce, sans mettre la main à la poche, car l’ancienne acheteuse s’est entourée de 70 marques partenaires. « L’idée est aussi d’échanger avec le bénéficiaire sur ses goûts, et ainsi de commencer à créer du lien », avoue la décoratrice nantaise, qui travaille actuellement sur quatre nouveaux logements.
« Si on a poussé vers le tout inclusif ces dernières années, ce n’est pas pour répondre aux attentes des parents, mais pour réaliser des économies sur la politique du handicap »
Extrait de l’interview aux ASH d’Alexandre Portier(1), député (LR) du Rhône, l’un des deux artians d’un rapport parlementaire sur l’instruction des enfants en situation de handicap.
(1) Lire_cap : « On appelle à l’acte II de l’école inclusive » – bit.ly/48DHjZG.