Quelles que soient leurs étiquettes politiques, les présidents de départements sont dans l’ensemble unanimes pour dénoncer le manque de places en protection de l’enfance et les carences de l’Etat. Mais le clivage gauche-droite les oppose frontalement lorsqu’il est question des MNA et de leur prise en charge. Pour les uns, ces mineurs non accompagnés doivent être protégés comme n’importe quel autre enfant en danger. Pour d’autres, ils font partie d’une problématique migratoire qui incombe au ministère de l’Intérieur.
Têtes chercheuses
La gestion des MNA relève-t-elle de l’Etat ?
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