La dernière réalisation de l’association The Ink Link s’intitule Guide à l’accompagnement psychosocial des personnes exilées. Commande du ministère de l’Intérieur, l’ouvrage a été réalisé par une psychologue clinicienne et co-construit avec des travailleurs sociaux, en partenariat avec France terre d’asile. Une centaine de pages truffées d’infos et de conseils indispensables à tout intervenant social confronté à la vulnérabilité mentale des personnes exilées, sans pour autant en être spécialiste. Mais la singularité de la publication est ailleurs : ce guide transmet son message par l’illustration et la bande dessinée. Un détail qui fait toute la différence. « Dans un contexte où chacun est sollicité de toutes parts, le dessin est un excellent moyen de capter le lecteur, explique Emmanuelle Perez, coordinatrice et chargée de projets. Il permet d’amplifier le message avec une touche émotionnelle, et d’aborder des thématiques délicates ou sensibles, à travers la création de personnages auxquels on s’attache. »
Fondée en 2016 par Laure Garancher, experte en santé publique et anthropologue, l’association compte des artistes de renom (Wilfrid Lupano, Fabien Toulmé…). Elle intervient dans cinq domaines de l’action sociale et de la solidarité internationale : les personnes exilées, l’environnement, la santé, les droits des femmes et les minorités (handicap notamment), et de manière plus récente, la valorisation des territoires. En sept ans, The Ink Link, autrement dit « le lien par l’encre » a réalisé une quarantaine de projets, certains dédiés aux professionnels, d’autres aux personnes accompagnées. Avec chaque fois l’ambition d’adapter le message à la cible et de favoriser le pouvoir d’agir des personnes.
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