Pour tenter de répondre à la sempiternelle question « Qui veillera sur mon enfant quand je ne serai plus là ? », l’Adapei du Finistère a lancé le réseau « Après parents » en juin dernier. Inspiré d’un dispositif belge, le projet vise à apporter un soutien aux familles grâce à un réseau de quinze référents issus, par exemple, des Clic (centres locaux d’information de coordination), des associations du domicile, des CCAS (centres communaux d’action sociale) ou de la MDPH (maison départementale pour les personnes handicapées). L’objectif : évaluer les besoins (financiers, occupationnels, juridiques, matériels…), les aspirations, et coordonner les interventions en s’appuyant sur les équipes pluridisciplinaires de terrain. « Aujourd’hui, les aides à destination des familles sont plus ou moins développées selon les territoires et sont souvent dispersées. Elles n’existent pas sous la forme d’un service à part entière », précise Luc Gateau, président de l’Unapei. Selon une étude de l’association publiée en octobre dernier, 95 % des parents d’enfants en situation de handicap appréhendent l’avenir pour leur progéniture lorsqu’ils seront décédés.
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Handicap : prévoir l’après
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