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Un complément au travail social historique

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La majorité des professionnels diplômés et expérimentés qui tentent le travail indépendant souhaitent offrir des réponses sur mesure aux publics, en proposant, par le biais de l’innovation sociale, des solutions impossibles à engager dans les conditions actuelles de l’offre de services.

Harcèlement, burn-out … Dans nos formations, nous observons l’arrivée de personnes en souffrance qui désapprouvent certaines pratiques. Mais on ne peut pas s’installer en libéral juste pour arrêter le salariat. En se lançant à son compte, le professionnel quitte le confort d’un emploi, la sécurité d’un revenu et la protection d’une convention collective. L’entrepreneuriat social n’a rien à voir avec celui classique. Ces entreprises ne doivent pas prévoir d’objectifs financiers. L’identification de l’impact social s’avère crucial, à savoir mettre leurs compétences au service des publics, sinon l’entrepreneur ne trouvera pas d’activité.

Côté communication, le bouche-à-oreille reste le meilleur vecteur, ce qui impose au professionnel une qualité d’accompagnement et une éthique. Il ne peut pas se cacher derrière l’« obligation de moyens » car la responsabilité de l’activité lui revient. La relation choisie entre le bénéficiaire et lui apparaît comme un intérêt certain. Les décisions se prennent avec l’usager ou son représentant, et non plus en équipe avec la validation d’un cadre.

Sur le plan idéologique, le libéral ne s’oppose pas au travail social historique, il est complémentaire. Aujourd’hui, en cas de difficultés, de nombreuses familles qui se tournent vers les institutions se voient répondre qu’elles n’ont pas les critères de situations désespérées. Il faut attendre d’être dans une position catastrophique pour que des actions se mettent en place.

Nous soutenons l’idée d’une solidarité nationale pour les personnes les plus précaires, mais cela n’empêche pas la pertinence d’autres formes d’intervention. D’ailleurs, certains individus souhaitent choisir leur interlocuteur et le type d’accompagnement afin d’en garder le contrôle.

Le problème de l’argent est, quant à lui, lié à ses effets, car si la réponse est adaptée, les gens ne s’opposent pas au paiement. De plus, les prestations compensatoires de droit commun sont aussi accessibles aux clients.

Plus globalement, le travail social a toujours reposé sur le service public et sur l’associatif, il n’y a donc pas de libéralisation du travail social.

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