Cet été, la Cour européenne des droits de l’Homme jugeait recevable la requête de 261 personnes prostituées. Soutenues par une vingtaine d’associations, elles souhaitent faire reconnaître leur précarisation et leur isolement comme conséquences de la pénalisation des clients instaurée par la loi du 13 avril 2016. Alors que la Cour se prononcera sur le fond d’ici à deux ans, les associations dites « abolitionnistes » valident le bien-fondé de la législation quand celles dites « communautaires » la dénoncent.
Têtes chercheuses
Prostitution : dépénaliser les clients ?
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