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BROWN-OUT : Nom masculin, néologisme.

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“Les travailleurs sociaux sont exposés au brown-out lorsqu’ils sont désabusés, lorsqu’ils pensent que leur travail ne sert pas à grand-chose et surtout lorsque leur encadrement leur demande de poser des actes auxquels ils n’adhèrent pas.” (Didier Dubasque, dans Ecrire pour et sur le travail social)

Désignant au sens littéral une « baisse de tension », ce terme emprunté au domaine de l’électrotechnique désigne une perte de sens et de motivation au travail. Sans cesse soumis aux injonctions paradoxales et aux normes managériales, les professionnels des secteurs médico-sociaux sont particulièrement concernés par un tel phénomène. Souvent venus à leurs métiers par vocation, ils vivent d’autant plus difficilement une telle désillusion et le sentiment de ne pas être utiles. Si tous les jours vous vous demandez « pourquoi cette décision absurde ? » ou « quel est le but de cette directive ? », vous risquez bien de vous retrouver en « brown-out ». A ne pas confondre avec le « burn-out », syndrome d’épuisement physique et psychique lié à une surcharge de travail intense, ou avec le « bore-out » pour nommer la sensation que les compétences ne sont pas utilisées à leur juste valeur. Même si ces trois états peuvent coexister, alterner ou se succéder tout au long d’une carrière.

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