Il aurait pu être un livre blanc de recommandations. Il sera finalement un outil d’autodiagnostic. Moins classique donc, et nettement plus pragmatique. Le « Baromètre de l’attractivité des métiers », imaginé par l’Uriopss des Pays de la Loire, a la vertu de mettre au travail ses adhérents, en leur permettant d’identifier leurs propres leviers d’action. Il passe au crible huit thématiques : recrutement, intégration, rémunération, parcours professionnel, qualité de vie au travail, identité employeur, climat social et ressources humaines. Pour chacune d’entre elles, 10 à 20 questions : « Mon association est-elle connue sur notre territoire ? », « A-t-elle identifié les salariés qui souhaitent évoluer professionnellement ? » … L’ensemble donne lieu à une synthèse qui aide à prioriser les actions à mettre en place. Si le résultat est important, la démarche collective qui s’installe au sein de l’établissement, l’est tout autant. Depuis le début d’année, l’outil se déploie dans d’autres unions régionales et fait l’objet de webinaires pour bien s’en emparer. Il est également testé sous forme de jeu, inspiré de l’intelligence collective et animé pendant deux demi-journées. « Lorsqu’on est derrière un ordinateur, même à plusieurs, on se concentre davantage sur l’outil que sur le lien. Le jeu, avec son plateau et ses cartes, fluidifie les relations. Il rend le travail moins formel et plus concret », justifie Raphaëlle Merlet, chargée de missions et conseils RH et politiques médico-sociales à l’Uriopss. L’association envisage désormais d’accompagner ses adhérents dans une démarche d’amélioration de leur attractivité et de faire naître une communauté de pratiques pour capitaliser les expériences.
Enquête
2. Identifier les leviers d’action
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