L’épidémie de Covid a mis en lumière la souffrance psychique de certains jeunes. Un sujet souvent passé sous silence, que huit chercheurs ont analysé à partir d’entretiens avec des garçons et des filles ayant tenté de mettre fin à leurs jours. Au cœur de leur mal-être : l’absence de lien social. « Il faut, pour aller mieux, que le jeune puisse à la fois “compter sur” l’aide matérielle et psychologique de ses proches (parents, amis) et de professionnels (enseignants, soignants divers…) mais aussi être assuré qu’il “compte pour eux” ; le besoin de savoir qu’il a de la valeur et que sa valeur est reconnue doit impérativement être satisfait », insiste le sociologue Christian Baudelot dans la préface. Les travailleurs sociaux le savent bien, et aussi que le soutien est plus fort quand il est pluridisciplinaire. Car la reconstruction passe par le lien avec les autres. Un livre ressource pour apprendre à repérer la souffrance des adolescents, sa dissimulation parfois, ou encore sa banalisation ou son déni par l’entourage. Pas forcément par malveillance – même si certains parents ne voient rien des signaux d’alerte qu’envoie l
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