Les usagers d’Esat, rattachés au secteur médico-social, ne disposent pas d’instances représentatives du personnel. Qu’à cela ne tienne : à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), l’établissement de l’association Afaser, qui accueille 70 % de personnes en situation de handicap psychique, multiplie les espaces d’expression. « La participation des travailleurs fait partie intégrante de notre organisation, pour que chacun puisse adhérer au fonctionnement de l’établissement et agir », explique la directrice Sandrine Ruben. Tous les mois, des réunions d’expression, animées par une psychologue et un moniteur d’atelier, permettent d’échanger des informations, de mieux comprendre le fonctionnement de l’établissement et de réguler la vie des équipes. « C’est un réel appui qui permet d’instaurer une relation de confiance avec les travailleurs et qui favorise le vivre-ensemble », poursuit-elle. A défaut de comité social et économique (CSE) propre aux entreprises, les questions liées aux conditions de travail peuvent être discutées dans le cadre du conseil de la vie sociale (CVS). Et trois commissions spécifiques permettent d’étudier les questions des repas, de la formation et des œuvres sociales. Deux travailleurs élus y participent : pour faciliter l’exercice de leur mission, ils sont accompagnés par un référent de l’équipe médico-sociale.
L’événement
La parole aux travailleurs
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