Une circulaire du 22 avril fixe les modalités de mise en œuvre du volet « jeunes en rupture » du contrat d’engagement jeune (CEJ).
Lancé le 1er mars 2022, le CEJ suppose le suivi d’au moins 15 heures d’activité par semaine. Cela implique « une disponibilité suffisante de la part du jeune pour suivre un tel rythme d’accompagnement », constatent les ministres auteurs de la circulaire. « Or, ajoutent-ils, pour une certaine partie du public éligible au CEJ, cette disponibilité n’est pas acquise, pour des raisons qui peuvent être diverses : difficulté de logement, de santé, de mobilité, mais aussi isolement et distance aux institutions notamment. »
Le contrat d’engagement jeune « jeunes en rupture » s’adresse en particulier à ce type de public, avec un accompagnement global intégrant, le cas échéant, une prise en charge sanitaire, une aide au logement ou à la mobilité, avec un référent unique.
Circulaire du 22 avril 2022, NOR : MTRD2212415C, disp. : sur legifrance.gouv.fr.