Recevoir la newsletter

Paris 2024 se veut fer de lance

Article réservé aux abonnés

Il y a eu un avant et un après 2012. Un avant et un après Londres pour la visibilité des sportifs en situation de handicap, tant ces olympiades les ont mis à l’honneur, leur offrant une médiatisation inédite dans l’histoire des Jeux. Les organisateurs de Paris 2024 caressent sans doute le rêve de faire aussi bien sinon mieux. Espérant qu’il se murmure, quelques années plus tard, qu’en matière d’avancée vers une société plus inclusive, les Jeux olympiques parisiens ont marqué une étape importante.

Recrutement de salariés, mobilisation de bénévoles… Les associations sont déjà sur le pont pour apporter leur pierre à cet édifice. Certaines, à l’image d’APF France handicap, ont même créé dès janvier 2019, un poste pour fédérer les équipes au niveau national et régional autour de cet enjeu (page 10). Une forme d’investissement en somme, que réalisent également les structures de l’insertion par l’activité économique, en se préparant à former des salariés aux nombreuses missions que recouvrent les appels d’offre. Des marchés qui, en matière de construction d’infrastructures notamment, comportent des objectifs chiffrés d’intégration de ces publics (page 8). Intérim principalement, mais aussi sous-traitance, voire embauche directe, tous les leviers devraient être sollicités et permettre à l’IAE de tirer profit de ce contexte bénéfique. En Île-de-France en premier lieu, bien sûr, mais pas seulement !

Tous les acteurs observent une émulation autour de ce grand chantier des Jeux olympiques et paralympiques et s’en réjouissent : il devient plus simple de trouver des financements, de monter de nouveaux projets, de sensibiliser le grand public… Mais si les commanditaires, comme les associations ou les entreprises d’insertion, affichent tous la farouche volonté de coopérer pour impliquer toutes les composantes de la société, cela ne s’opérera pas sans effort. Des partenariats doivent être noués, des salariés formés, des sportifs accompagnés… Autant de coups d’épée dans l’eau si la dynamique venait à s’interrompre après 2024.

Une fausse note se fait d’ores et déjà entendre avec l’ouverture des marchés de services. Eux, n’incluent en effet aucun objectif chiffré de recours aux salariés en insertion, à la différence de ceux de la construction. Finalement, le gain inscrit dans le plus long terme pourrait s’avérer très immatériel : un intérêt accru pour la pratique du sport et du handisport. De quoi développer un mieux-être difficilement quantifiable par des indicateurs, mais néanmoins facteur d’intégration…

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur