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Notre sélection des actualités de la semaine, à retrouver sur www.ash.tm.fr

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Réforme des APL : le nombre d’allocataires ayant perdu leur droit a augmenté. La mise en place du calcul des aides personnelles au logement (APL) en « temps réel », plus proche du niveau de ressources actuel des allocataires, est appliquée depuis janvier dernier. « A ce stade de l’année, la Caisse nationale des allocations familiales estime que la mise en œuvre de la réforme conduit à un montant total d’APL versées inférieur de 1 100 millions d’euros à ce qu’il aurait été sans réforme », a annoncé la ministre déléguée chargée du logement, Emmanuelle Wargon, dans un communiqué de presse du 22 juillet. Dit autrement, 1,1 milliard d’euros ont été économisés par l’Etat grâce à la réforme.

Entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2021, les proportions des allocataires ayant connu une variation de leur droit sont assez similaires. En 2020, avant la réforme, ils étaient 35 % des bénéficiaires à avoir eu une variation négative de leur droit. En 2021, après la réforme, ils sont 38 %. Le nombre d’allocataires ayant perdu le droit aux APL a cependant augmenté de 3 points : 646 500 en 2020 contre 858 000 en 2021.

Dans le même temps, 1,49 million d’allocataires ont eu une variation positive de leur droit en 2021, contre 1,36 million en 2020.

https://bit.ly/375D6As

Un site, un plaidoyer et des boîtes à outils pour développer la lecture. Avec le soutien des ministères de la Culture et des Solidarités et de la Santé, la Fédération interrégionale du livre et de la lecture a mis en ligne, mi-juin, un site intitulé « Lire en établissements de santé et médico-sociaux ». A ce site, s’ajoute la publication à 10 000 exemplaires du plaidoyer « Mettre en place un projet autour de la lecture ».

Le site propose plusieurs boîtes à outils dont l’une s’adresse plus spécifiquement aux responsables d’établissements de santé et sociaux et médico-sociaux. Réalisées en partenariat avec l’Ecole des hautes études en santé publique, elles exposent les bénéfices d’une offre de lecture adaptée, les pièges à éviter et les points de vigilance à identifier. Et ce, aussi bien pour les patients ou résidents que pour les familles et les professionnels. Pour ces derniers, le site propose aussi des informations pratiques sur l’offre de lecture, le choix des projets, les financements, les ressources utiles, les contacts…

https://bit.ly/3i4JApo

Aide alimentaire : les associations ont distribué plus de denrées en 2020 qu’en 2019. En début d’année, la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ont mis en place un dispositif de suivi de l’aide alimentaire en France. L’objectif ? Fournir des éléments avancés afin d’étudier ce phénomène comme un marqueur de basculement dans la grande pauvreté.

Publiés le 26 juillet, les premiers résultats montrent une nette hausse des volumes distribués par les associations disposant d’une habilitation nationale ou régionale (+ 10,6 %) et des inscriptions (+ 7,3 %) entre 2019 et 2020.

Cette augmentation est cependant inégale, selon les associations. Ainsi, si les volumes de denrées distribuées ont augmenté modérément au sein de réseaux tels que le Secours populaire français ou les Restaurants du cœur, l’augmentation est plus nette au sein des épiceries solidaires du réseau de l’Association nationale de développement des épiceries solidaires (Andes) ou de la Croix-Rouge française (environ + 30 % dans les deux cas).

Enfin, et sans surprise, les personnes seules, les travailleurs précaires et les familles monoparentales sont cités comme les publics les plus demandeurs en aide alimentaire. Une enquête directement menée auprès des bénéficiaires aura lieu à la fin de l’année pour affiner les analyses et mieux connaître les publics en situation de grande précarité. Les résultats seront disponibles au printemps 2022.

https://bit.ly/2WtpAV7

Crise sanitaire : le Gepso tire les premiers enseignements. Dans sa revue annuelle Info Public publiée le 22 juillet, le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (Gepso) « réinterroge les enjeux de la décision pour autrui et les questions éthiques qu’ils soulèvent dans le cadre de la crise sanitaire ».

Sous le titre « Décision pour autrui et enjeux éthiques : les enseignements à tirer de la crise sanitaire », le numéro donne la parole à des professionnels, sociologues, philosophes, personnes accompagnées, ainsi qu’à des experts du secteur.

La revue se divise en deux grandes parties : « Regards croisés » et « En action ». Pour Sébastien Claeys, chercheur en philosophie, coordinateur du groupe de travail sur les situations de handicap de l’observatoire « Covid-19, éthique et société » et auteur d’une des 13 contributions, le déconfinement du 11 mai 2020 n’a pas été synonyme d’un retour à la normale pour les personnes âgées, handicapées et/ou vulnérables.

Présentant les résultats d’une enquête de l’Espace éthique Ile-de-France, il souligne que le « premier bilan de la crise sanitaire est en demi-teinte ». En clair, les capacités d’adaptation des équipes de soignants et d’accompagnants sont à saluer, mais la crise a aggravé les problèmes préexistants dans les établissements et à domicile. « On applaudit la solidarité dont ont fait preuve les soignants et le travail d’équipe qui s’est mis en place, mais on souligne aussi les tensions sociales qui sont apparues au sein des établissements », écrit-il.

https://bit.ly/2TIYBnw

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