Aucune faute professionnelle n’est relevée, mais une meilleure coordination est à assurer. C’est le constat porté par l’inspection générale de la justice et l’inspection générale de l’administration, chargées d’enquêter sur les failles qui ont conduit au féminicide d’une jeune femme de 21 ans, par son concubin, à Hayange (Moselle). La victime avait pourtant alerté des menaces de mort en déposant plainte, mais les autorités n’ont pas pu éviter ce crime.
La véritable problématique soulevée par cette affaire, selon la mission, est la « conduite à tenir devant une victime de violences conjugales n’apportant pas de preuves de maltraitances et refusant de donner suite aux propositions de prise en charge des services de police ». Sur ce point, elle conclut en disant que « seules les associations spécialisées dans les violences conjugales pourraient passer outre le refus d’assistance des victimes ».
Cependant, elles sont de plus en plus sollicitées. C’est pourquoi la mission d’inspection recommande au secrétariat général du conseil interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation d’élaborer des contrats d’objectifs types avec les associations, en leur fixant des priorités et surtout en sécurisant leur financement.
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