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Fréquentes visites aux établissements

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« Si les établissements n’existaient pas, nous ne serions pas là. L’inverse n’est pas vrai. Il convient de se souvenir de qui est au service de l’autre. » Sébastien Pommier, directeur général de l’Agapei, s’appuie sur cette idée pour éviter l’un des écueils que peuvent, selon lui, rencontrer les sièges des associations : « l’amnésie du dernier kilomètre ». L’Agapei (Association de gestion des établissements des associations départementales de parents et d’amis des personnes handicapées mentales), née de la fusion des Adapei du Tarn, du Gers et de la Haute-Garonne, pourrait d’autant plus affronter ce danger que pas moins de trois heures de route séparent le siège de l’établissement qui en est le plus éloigné.

Bien sûr, les fonctions présentes au siège, qui vient de renouveler son autorisation pour la deuxième fois, assurent qu’il s’avère utile aux structures médecine du travail, formation, ressources humaines, qualité, systèmes d’information, services financier, juridique et du patrimoine, ou encore communication. Mais Sébastien Pommier estime indispensable que lui-même et les autres cadres dirigeants visitent régulièrement les différents établissements. Pour sa part, tous les deux mois, il effectue un déplacement dans l’un d’entre eux et les laisse déterminer l’ordre du jour, les personnes qui participeront aux échanges… Une façon aussi d’éviter le deuxième piège qui pourrait se présenter à sa direction générale : « le jacobinisme », une centralisation excessive.

Toutefois, il veille à assurer une cohésion des équipes et réunit deux fois par an les 80 cadres intermédiaires, autour d’une thématique, en mai la réforme Serafin-PH et la transformation de l’offre.

Il profite de ces déplacements pour échanger avec les pouvoirs publics locaux car, souligne-t-il, les sièges ont aussi une fonction de représentation, de même qu’un rôle d’interface entre salariés et administrateurs. En somme, résume-t-il, un siège doit « impulser, accompagner, contrôler » et largement s’adapter aux contextes locaux. En l’occurrence, il doit jongler entre un environnement très rural ou tout à fait urbain, selon qu’il se préoccupe d’un de ses établissements toulousains ou d’une structure du Gers.

Et pour cela, il tient à ce qu’ils conservent une part de liberté. Et contrairement à nombre d’autres dirigeants interrogés, lui estime qu’il conviendrait de ne pas trop réguler ni trop définir précisément ce que doivent regrouper les sièges des associations.

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