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Une coordination fragile

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« La coordination de la politique de soutien à la vie associative est fragile », a constaté la Cour des comptes dans un référé du 10 mars, publié le 21 mai. Rattachée au ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, cette politique est confiée à la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA). Une politique doublement pénalisée selon l’instance : d’une part, elle est dotée d’un effectif réduit, dont la mission s’efface souvent derrière d’autres priorités, et, d’autre part, elle subit les changements incessants des configurations ministérielles, ne permettant pas une vision de long terme.

Sur le plan local, « la crise a mis en évidence un besoin de coordination », écrit la Cour. Dans l’urgence, des instances régionales ont en effet été créées pour apporter des réponses au monde associatif. Cependant, « aucun des dispositifs mis en place n’a été mobilisé par plus de la moitié des associations », note la Cour. Le fonds de solidarité a été sollicité par moins de 10 % des associations éligibles.

Pour pallier ces limites, la Cour recommande de doter la DJEPVA d’un caractère interministériel et de confier aux préfets une mission de coordination du soutien à la vie associative.

Cour des comptes, référé du 10 mars 2021, S2021-0094.

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