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Aide à l’embauche des jeunes : de premières évaluations encourageantes. Entre août et décembre 2020, 240 000 aides à l’embauche des jeunes (AEJ) ont été versées à des employeurs sur les 310 000 demandes recensées. La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) et le Conseil d’analyse économique (CAE) ont présenté le 12 mai leurs études sur l’impact de cette mesure du plan « 1 jeune, 1 solution » sur l’emploi des jeunes.

La Dares observe en premier lieu une hausse de l’emploi en contrats longs pour la tranche des 22 à 25 ans qui est éligible à l’AEJ. En s’appuyant sur les données des 26-29 ans, une catégorie de la population non éligible mais « suffisamment comparable », l’institution arrive à la conclusion que l’emploi en contrat à durée déterminée (CDD) de plus de trois mois ou en contrat à durée indéterminée (CDI) a été 7 % plus élevé que s’il n’y avait pas eu la mise en place de l’aide. Cela équivaut à 60 000 emplois supplémentaires. Aucun effet sur l’emploi total des jeunes de 22 à 25 ans n’est toutefois relevé. Cela peut s’expliquer par les suppressions de postes et les fins de contrat durant cette période, ainsi que par « de moindres embauches non éligibles à l’aide », comme les contrat à durée déterminée de moins de trois mois ou l’intérim, précise Selma Mahfouz, directrice de la Dares.

Les chiffres du CAE montrent, quant à eux, que la prime a engendré une hausse d’environ 8 % des embauches entre août 2020 et février 2021. Les effets de l’aide à l’embauche des jeunes seraient légèrement plus visibles dans les secteurs durement touchés par la crise (arts et spectacles, hôtellerie, restauration…), avec une augmentation de 9,5 %. La différence avec le reste de l’économie n’est cependant « pas statistiquement significative », pointe Philippe Martin, président délégué du Conseil d’analyse économique et professeur d’économie à Sciences Po Paris.

https://bit.ly/33Fk9Tb

Pôle emploi : les demandes de médiation en hausse. Créé il y a une dizaine d’années pour faciliter les relations entre Pôle emploi et les usagers, le médiateur national de Pôle emploi souligne une hausse des réclamations de 12 % entre 2019 et 2020. Au total, l’an passé, 34 685 demandes de médiation ont été recensées. L’instance rappelle toutefois l’importance de mettre ce chiffre en perspective avec le nombre d’inscriptions enregistrées la même année (6 200 000) et avec celui des demandes d’allocations (7 943 839).

La pandémie de coronavirus a accentué un certain nombre de difficultés rencontrées par les demandeurs d’emploi. Ainsi, le rapport annuel note une forte augmentation des demandes de médiation liées à l’indemnisation, qui représentaient l’an dernier 57 % de la totalité des requêtes. « C’est lié […] à l’inquiétude de la fin de droits et à la bonne compréhension des mesures exceptionnelles mises en œuvre par le gouvernement », souligne le médiateur.

De nouvelles craintes ont émergé, comme celles liées à la difficulté de rechercher un travail pendant le confinement ou celles concernant une démission pour une nouvelle embauche finalement annulée au regard du contexte incertain. « Beaucoup de ces personnes qui ne fréquentent habituellement pas Pôle emploi […] ont découvert brutalement les règles et procédures de l’assurance chômage, écrivent les auteurs du rapport. Elles se sont retrouvées en situation de départ volontaire non légitime, contraignant Pôle emploi à leur opposer un refus d’indemnisation du chômage. »

De manière générale, les démarches de médiation s’allongent. « Notre charge de travail augmente de façon importante, sans pour autant pouvoir amener plus de solutions satisfaisantes », écrit-il.

https://bit.ly/3uyByc9

Le nombre de CDD courts a quadruplé en vingt ans dans le champ de l’aide à domicile. Dans son dernier Bulletin de recherches emploi formation (Bref), publié début mai, le Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) analyse plus précisément l’usage de ces contrats courts (moins d’un mois). D’abord, leur nombre est en hausse, passant de 33 905 en 2000 à 146 283 en 2020. Le Cereq précise cependant que « la part des salariés en CDI représente encore près de 80 % des effectifs ».

L’enquête indique aussi que le recrutement d’aides à domicile et de ménagères est à la hausse ces dernières années. Les effectifs sont passés de 389 000 à 555 000 entre 2009 et 2019. La demande de travail dans le secteur est donc réelle mais le turn-over est particulièrement important.

Principales raisons avancées par les employeurs pour justifier l’usage de tels contrats courts : « La nécessité récurrente de remplacer les salariées absentes (congés, maladie, démission) et la difficulté à réaffecter en interne le travail induit par les multiples variations de la demande. » Le Cereq, de son côté, avance d’autres raisons : des emplois peu ou pas qualifiés, de faibles rémunérations, un temps partiel majoritaire et généralement subi, une faible reconnaissance du travail accompli et une progression de carrière très limitée.

https://bit.ly/3odQQkk

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