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La Défenseure des droits sévère sur la situation en Ehpad. Privations de liberté des résidents, maltraitance institutionnelle, manque de moyens et de personnel soignant… Dans un rapport publié le 5 mai, Claire Hédon alerte sur « le respect des droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en Ehpad ». Ces six dernières années, 900 réclamations relatives à l’accompagnement médico-social des personnes âgées ont été adressées à cette autorité administrative indépendante.

En cause, selon le document : une pénurie de personnel, une rotation importante des effectifs, l’épuisement des équipes et un manque d’encadrement. Une situation qui s’est aggravée depuis le début de la crise sanitaire.

Parmi les 64 recommandations formulées, la Défenseure des droits préconise « d’inciter les directions des Ehpad à proposer […] au futur résident d’alterner, dans un premier temps, les séjours en établissement et au domicile, afin de permettre un choix éclairé », de fixer un « ratio minimal de personnels travaillant en Ehpad » établi à 0,8 effectif à temps plein (ETP) par résident, « de revaloriser les diplômes et les parcours professionnels liés aux métiers de l’accompagnement à l’autonomie » ou encore « d’inscrire dans une disposition du code de l’action sociale et des familles le droit de visite quotidien du résident par ses proches s’il le souhaite ».

https://bit.ly/2RuvfYj

Covid-19 : à Châteauroux, le droit à la défense des détenus en suspens L’impossibilité de respecter les gestes barrières lors de l’organisation des commissions de discipline et le manque de transparence de l’administration pénitentiaire quant aux cas de Covid-19 déclarés au sein de la prison ont conduit le Conseil de l’ordre des avocats à cesser d’intervenir sur place. Si, à la marge, des avocats d’un autre barreau choisis par les détenus continuent d’exercer, le recours à un avocat commis d’office est rendu impossible. Pour sa part, l’administration pénitentiaire indique que la possibilité d’accueillir ces audiences dans un autre secteur n’a pas été retenue car elle ne permettrait pas d’offrir des espaces d’entretien entre les détenus et les avocats, ni de lieux d’attente pour les comparants.

https://bit.ly/2QSKs5y

Prévention spécialisée : une action socio-éducative avant tout. Dans un plaidoyer publié la semaine dernière, l’Association de prévention spécialisée nationale (APSN) exprime des inquiétudes liées au déploiement par l’Etat de « bataillons de la prévention spécialisée ». Le centre de ressources rappelle notamment l’importance de reconnaître la prévention spécialisée comme compétence obligatoire des conseils départementaux et des métropoles. Marie-Pierre Cauwet, directrice de l’APSN, prévient, dans une interview à retrouver en intégralité sur notre site Internet, que la prévention spécialisée est « une action socio-éducative de l’action sociale dans le cadre de la protection de l’enfance pour les mineurs ou de l’insertion pour les majeurs. Nous ne voulons pas passer du paradigme de l’action sociale à celui de la prévention de la délinquance et de la radicalisation. Voilà pourquoi nous demandons, à nouveau, que cela reste une compétence du département ou de la métropole. » Elle ajoute : « Nous ne sommes évidemment pas contre les moyens supplémentaires, mais nous souhaitons qu’il y ait un cadre, comme pour n’importe quelle autre action sociale. Ce n’est pas parce que nous sommes “hors les murs” que nous sommes soumis à d’autres règles que les établissements sociaux et médico-sociaux. » Et d’alerter aussi sur la pérennité de ce renfort : « Au sein de ces “bataillons de la prévention spécialisée”, un terme vraiment malheureux, il doit y avoir des éducateurs spécialisés qui interviendront pour une durée de 18 mois et des médiateurs pour une durée de trois ans. Lorsqu’on sait le temps que ça demande de s’ancrer dans un territoire, 18 mois, ce n’est rien du tout. […] La dimension socio-éducative s’inscrit dans la durée. » Marie-Pierre Cauwet s’interroge aussi sur le regard que porteront les habitants des quartiers sur ce déploiement de « bataillons » : « Il est déjà difficile pour les éducateurs de nouer des relations dans la rue, s’ils sont repérés comme étant plutôt du côté de la sécurité que de la relation éducative, le travail de terrain va devenir d’autant plus compliqué. Et le recrutement aussi. »

https://bit.ly/3tlYMRc

Ségur de la Santé : un établissement d’Eure– et-Loir en grève illimitée. Depuis le 30 avril, plus de 80 % des agents du Dame (dispositif d’accompagnement médico-éducatif) de Champhol ont entamé une grève illimitée. Cette mobilisation inédite vise à obtenir l’extension du complément de traitement indiciaire (CTI) à l’ensemble du personnel de la fonction publique hospitalière. « Aujourd’hui, le sanitaire, le grand âge et le handicap sont mis en concurrence. Cette hiérarchie est malsaine et stigmatisante », souligne Roland Proust. Les agents continuent malgré tout de travailler pour assurer l’accompagnement de leur public. Pas question non plus de porter des brassards ou de manifester par des signes extérieurs leur mobilisation. « Les jeunes ne comprendraient pas, nous préférons ne pas leur montrer pour éviter l’anxiété chez certains », explique Pauline Hirel, ergothérapeute au sein de l’établissement. Toujours dans l’optique de nuire le moins possible à la prise en charge des enfants, un rassemblement est prévu le 12 mai devant l’établissement.

https://bit.ly/3thWbYB

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