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Ségur de la santé : confusion sur les augmentations de salaire. Aides-soignants, infirmiers, cadres de santé mais aussi professionnels de la rééducation comme les kinésithérapeutes, les orthophonistes ou les ergothérapeutes. Au total, selon le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, le salaire de 500 000 professionnels intervenant dans des établissements sanitaires, médico-sociaux ou services sociaux de la fonction publique hospitalière sera revalorisé de 183 € net le 1er octobre prochain. Et le 1er janvier 2022, les professionnels de la fonction publique territoriale, d’Etat ou du secteur privé devraient à leur tour bénéficier de cette augmentation. A la condition que les partenaires sociaux se mettent d’accord sur les modalités de cette transposition du Ségur et sur les personnels réellement concernées.

C’est donc un « accord de méthode », décrypte un responsable de la CFDT santé-sociaux, et non une liste de mesures prises. Si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord, ajoute-t-il, « il ne se passera rien, ou pas grand-chose ». Autre problème : le financement pérenne reste à déterminer. Une conférence des financeurs, réunissant Etat et départements, devrait se tenir en décembre prochain.

Du côté des employeurs, dans un communiqué commun, les représentants du secteur privé non lucratif (Nexem, la Croix-Rouge et la Fehap) parlent d’une « première étape encourageante ». Mais les organisations préviennent qu’elles resteront « vigilantes ». Elles entendent obtenir une revalorisation pour les professionnels de l’accompagnement (moniteurs-éducateurs, éducateurs…) « la plus proche possible » de celle des soignants. Et que le financement de ces augmentations ne soit pas à la charge des employeurs.

C’est dire combien la négociation avec l’Etat et les départements se révélera cruciale. Et possiblement complexe, parce que les pouvoirs publics pourraient lier la question du financement de ces revalorisations à celle du rapprochement des conventions collectives et de la fusion en une branche unique. Un chantier loin d’avoir abouti malgré de timides premiers pas, et auquel semblent vouloir s’opposer certaines organisations syndicales.

https://bit.ly/3n3Qdt5

Service public de l’insertion et de l’emploi : 31 nouveaux territoires se lancent. Du Calvados aux Bouches-du-Rhône, en passant par trois départements franciliens, l’Aveyron, la Guyane, le Pas-de-Calais ou encore la Mayenne et les deux Charentes, ils ont été sélectionnés en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le gouvernement le 16 décembre dernier.

Déjà expérimenté dans 14 autres territoires en 2019 et 2020, ce dispositif vise à permettre un accompagnement global et individualisé des personnes éloignées de l’emploi, en particulier les bénéficiaires du revenu de solidarité active. Une grille commune de diagnostic de leur situation a été définie, de même qu’une méthode d’accompagnement. L’objectif consiste à favoriser une meilleure coordination entre les acteurs de l’insertion et ainsi assurer un meilleur suivi des personnes tout au long de leur parcours vers l’emploi, une formation… Le Spie devrait aussi favoriser une connaissance et coordination de l’offre disponible sur le territoire plus adéquates.

L’Etat consacre un budget de 30 millions d’euros en 2021 au déploiement de ce dispositif, dont 15 millions pour sa mise en place dans les territoires et les 15 autres étant réservés à l’« accompagnement technique national », sur le plan numérique par exemple. D’autres territoires devraient rejoindre ces premiers départements, pour atteindre un total de 65 en 2022.

Partie intégrante de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté initiée par le président de la République le 13 septembre 2018, le Spie devait s’accompagner d’un pendant : le revenu universel d’activité. Mais lui semble, pour l’heure, enterré.

https://bit.ly/2QjjaVO

Social et médico-social : quand les conditions de travail poussent à passer la frontière. En 2015, parmi les 166 800 frontaliers du Grand Est, 11 300 travaillaient dans le champ de la santé humaine et de l’action sociale, selon l’Insee. Dans le canton de Genève, ce même secteur était en 2019 le deuxième plus grand employeur de travailleurs frontaliers (près de 11 000 personnes) après le secteur du commerce et de la réparation, d’après l’Office fédéral suisse de la statistique.

Il s’agit d’une forte augmentation en 20 ans, puisqu’« en 1999, soit avant l’entrée en vigueur de l’accord de libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union européenne de 2002, le nombre de frontaliers employés dans la “santé humaine et l’action sociale” était d’un peu moins de 4 000 », souligne Claudio Bolzman, professeur à la Haute Ecole de travail social de Genève et docteur en sociologie, spécialiste des migrations.

Lorsque ces professionnels évoquent leur choix de vie, le critère des conditions de travail revient immanquablement. En témoigne un infirmier d’un centre en addictologie du Grand-Duché : « En France, il y a deux infirmiers dans un service pour 40 patients, ce qui ne nous laisse presque pas le temps de voir si l’usager est angoissé, de lui parler… Au Luxembourg, nous sommes deux pour 25 ; grâce à cela nous pouvons proposer plus d’activités et un panel de soins plus large. »

Une enquête fouillée et des témoignages à lire sur notre site Internet.

https://bit.ly/2P5YEr0

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