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Assurance chômage : les conséquences de la réforme réévaluées par l’Unedic. Dans la récente actualisation de son étude d’impact, l’organisme estime que 2,8 millions de personnes ouvriront un droit aux indemnités chômage durant la première année de l’application de la réforme, entre juillet 2021 et juin 2022. La réforme du mode de calcul du salaire journalier de référence concernera, la première année, 1,15 million d’allocataires. Ces personnes auront une allocation journalière plus faible, de 17 % en moyenne, par rapport aux anciennes règles. La durée de leurs droits sera en revanche plus longue.

La baisse des allocations journalières sera « compensée en partie ou totalement pour les foyers éligibles aux prestations de solidarité », relève l’Unedic. Cependant, contrairement aux allocations chômage, ces revenus n’ouvrent pas de droits à la retraite ni de droits en matière de santé.

https://bit.ly/3wWdl0Q

Des chercheurs d’emploi de plus en plus jeunes. C’est l’un des constats dressés par Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) dans la dernière édition de son baromètre réalisé par Comisis et Opinion Way, publié le 8 avril. Parmi les 2,8 millions de chercheurs d’emploi en France, 77 % ont moins de 44 ans. C’est près de 10 % de plus qu’un an auparavant, souligne cette étude réalisée en ligne auprès de plus de 3 000 personnes. L’âge moyen de cette catégorie de la population passe ainsi de 36 à 33 ans. « Au troisième trimestre 2020, les jeunes de moins de 30 ans, au nombre de 1,6 million, représentaient 28 % des sans emploi inscrits à Pôle emploi », précise SNC.

Les périodes de chômage durent par ailleurs plus longtemps qu’auparavant. L’an dernier, 33 % des demandeurs d’emploi étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus de deux ans, alors que cette part s’établissait à 31 % en 2019.

La dernière vague du baromètre met également en lumière les conséquences du chômage sur la santé des demandeurs d’emploi depuis le début de la pandémie de coronavirus. Près de 20 % d’entre eux rapportent que leur état de santé s’est dégradé de manière générale avec la crise, contre 13 % des individus en emploi. Au sein de cette tranche de sondés, 46 % expliquent avoir fait face à une dépression ou à des impacts psychiques.

https://bit.ly/3uTb6d9

Protocole sanitaire en Ehpad : l’hétérogénéité des situations crispe. Malgré les dernières préconisations ministérielles, l’assouplissement des visites en Ehpad peine parfois à être appliqué.

Membre cofondateur du Cercle des proches aidants en Ehpad, Olivier Rigaud confirme : « Il y a eu des assouplissements. Mais nous sommes quand même très loin du compte. De nombreuses remontées de terrain indiquent que la situation n’évolue pas. C’est extrêmement insatisfaisant. »

La faute aux cadres dirigeants ? Ces mesures de restriction se voient parfois maintenues contre leur volonté. « Mon Ehpad est dirigé par la municipalité. Elle a refusé dans une directive écrite d’ouvrir les structures. Aujourd’hui, je ne peux donc pas autoriser les visites en chambre. Il n’y a aucun changement », déplore ce directeur d’Ehpad de la région lyonnaise, qui préfère garder l’anonymat. Il voit deux motivations à cette situation : une raison sanitaire évidente et la crainte d’éventuelles poursuites judiciaires. « Le ministère, comme les agences régionales de santé, prend bien soin de dire que toute décision prise engage la responsabilité de la direction. Or ce terme de “responsabilité” fait tellement peur qu’il paralyse tout le monde. Du coup, rien ne bouge », argumente-t-il.

Et personne n’est sollicité. Alors que le protocole indique qu’il est obligatoire de consulter les conseils de la vie sociale (CVS), sur le terrain, ils le sont trop peu. « Malheureusement, nous avons beaucoup d’exemples d’Ehpad dans lesquels la consultation n’existe pas », confirme Jacques Rastoul, responsable de l’interCVS 91, réseau d’élus de CVS en Essonne. S’il admet que les échanges ont été plus fréquents au moment de la vaccination, il déplore que « dès lors que des décisions doivent être prises dans l’urgence, les directions arbitrent seules. »

https://bit.ly/3wTVQhS

La souffrance psychique des mineurs non accompagnés. Le dernier rapport conjoint de Médecins sans frontières et du Comité pour la santé des exilés (Comede) alerte les pouvoirs publics. Les mesures de restriction mises en place en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19 ont, en effet, des conséquences délétères qui s’ajoutent à une extrême précarité liée à leurs mauvaises conditions d’accueil. Les deux organisations non gouvernementales demandent l’ouverture, sans délai, de nouveaux lieux d’hébergement assortis de moyens matériels et humains pour assurer la prise en charge de ces jeunes durant toute la période d’exercice du recours. L’urgence se porte également sur leur accompagnement psychologique. Angoisse, résurgence des traumatismes existants, sentiment de déshumanisation… Telles sont les conséquences directes de la marginalisation de ces jeunes depuis le début de la crise. L’étude atteste que, sur les 124 jeunes accompagnés par les deux associations, l’aggravation des déséquilibres psychiques est avérée pour 29 % d’entre eux et que 6 % ont eu un acte auto-agressif.

Par ailleurs, 79 % ont ressenti de l’anxiété due aux démarches juridiques et administratives, 43 % ont souffert de troubles du sommeil et 29 % de troubles de la mémoire et de la concentration.

https://bit.ly/3sdmm3

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