Recevoir la newsletter

Notre sélection des actualités de la semaine, à retrouver sur www.ash.tm.fr

Article réservé aux abonnés

Salaire des aides à domicile : vers un agrément de l’avenant 43. Applicable au 1er octobre, cet avenant à la convention collective prévoit une augmentation des salaires de 13 à 15 % pour les 209 000 personnels des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) et des services de soins infirmiers à domicile (Ssiad). Au-delà de la refonte de la grille salariale, le texte permet également une revalorisation des carrières de ces professionnels.

Plusieurs voix s’élèvent toutefois pour prévenir les injustices au sein du secteur. « Des mesures de revalorisation salariale du même ordre devront s’appliquer à l’ensemble des salariés de l’aide à domicile, tous statuts juridiques confondus (public hospitalier, public territorial, commerciaux), afin d’éviter de nouvelles distorsions entre professionnels du domicile et des établissements », alerte ainsi l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Les professionnels restent aussi vigilants quant au financement de cette mesure, dont le coût global s’élèverait à 487 millions d’euros. A l’automne, Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’autonomie, a fait voter un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2021, qui confirme la participation de l’Etat à hauteur de 200 millions d’euros annuels pour ces hausses salariales. « Mais ce qui est garanti dans la loi de financement ne représente qu’une moitié de nos activités, souligne Julien Mayet, administrateur au sein de l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) et président de l’Union syndicale de branche de l’aide à domicile (USB Domicile). Nous avons besoin d’avoir de la part de l’Etat un éclairage et un schéma de financement très précis du reste de l’accord. » Parmi les points d’attention accrue : la participation des départements, responsables du financement des services d’aide et d’accompagnement à domicile. Durant la période d’« amorçage » du dispositif, c’est-à-dire les trois derniers mois de 2021, le gouvernement couvrira 70 % des sommes à la charge des départements. Mais, dès 2022, il ne mettra sur la table plus que 50 % de la dépense supplémentaire. Face à l’importante augmentation de leurs budgets sociaux et médico-sociaux, les départements estiment leur part trop lourde et trouvent le calendrier précipité.

https://bit.ly/3dCsYBY

Lutte contre la pauvreté : des mesures inadaptées en temps de crise. Piloté par France Stratégie, le comité d’évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté a rendu public, vendredi 2 avril, son rapport 2021. Sans surprise, l’attention se porte sur les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire liée à la Covid-19, même si l’évolution du taux de précarité entre 2019 et 2020 ne sera connue qu’à la mi-2022.

Pour affronter la situation, le comité formule des recommandations précises : la concertation sur le revenu universel d’activité (RUA) doit être remise sur la table, et le soutien aux jeunes majeurs en difficulté garanti. Pour ce faire, en ce qui concerne les 18-24 ans, l’expérimentation sans délai d’une prestation monétaire est préconisée. Elle vise à éclairer de manière concrète la décision publique sur sa pertinence. Par ailleurs, un bénéficiaire de prestations sur trois ne les percevrait pas. Les auteurs préconisent donc de s’attaquer au non-recours et d’évaluer l’efficacité des politiques publiques. Autre risque souligné : en matière de financement, les limites budgétaires des départements pourraient interférer sur les droits des personnes qui prétendent au revenu de solidarité active (RSA). Il conviendrait donc d’examiner rapidement une extension de cette prise en charge par l’Etat dans les départements qui rencontrent des difficultés. Pour finir, le comité d’évaluation interpelle sur l’importance de la mise en place d’une définition ainsi que d’une mesure fiable de la grande pauvreté par l’Insee. Elle devrait intégrer des critères différents de ceux de la précarité monétaire comme, par exemple, la pauvreté matérielle.

https://bit.ly/3fYcJlF

Les adultes autistes à l’abandon. C’est du moins le point de vue exprimé par Danièle Langloys, présidente d’Autisme France. Elle nous a accordé une interview, en ligne sur notre site. Selon elle, la stratégie nationale pour l’autisme n’est pas à la hauteur des besoins, notamment en termes de structures d’accueil pour adultes. Avec le collectif Handicaps, dont elle est membre, l’association s’élève contre l’exil forcé en Belgique de trop nombreuses personnes lourdement handicapées malgré le moratoire annoncé par le gouvernement sur la création de places dans le plat pays.

https://bit.ly/3usl2Ko

PProtection de l’enfance : les appels à la vaccination des professionnels se multiplient. Plusieurs acteurs de la protection de l’enfance ont lancé, le 6 avril, un appel au gouvernement pour intégrer les professionnels du secteur à la liste des personnels prioritaires pour la vaccination. Au même titre que les soignants, les personnels des Ehpad et les enseignants, « ils ne peuvent se permettre d’interrompre l’accompagnement des enfants et des familles qui leur sont confiés ».

https://bit.ly/3rQudm8

Le webdomadaire

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur