30 à 40 km au maximum. C’est la distance que doit parcourir, dans l’Orne, un jeune qui a besoin d’un suivi psychiatrique. Emmanuel Guérin, directeur des soins et de la qualité au centre psychothérapique de l’Orne (CPO)(1) se félicite de ce résultat obtenu grâce à l’implantation de quatre maisons d’adolescents dans un département très rural, et d’une équipe au centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) mobile. « La volonté politique était partagée par les différents partenaires – l’agence régionale de santé, le département, notre établissement… – d’amener les soins à la population. » Le dispositif ainsi mis en place pour les adolescents devrait prochainement être reproduit pour les personnes âgées et handicapées, voire pour les hommes et femmes vivant avec des addictions, après qu’un audit externe vient de confirmer la pertinence du modèle.
L’événement
Soins psychiques : un maillage territorial serré
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