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Des labels en garde-fous

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Bureau Veritas pour l’AFM-Téléthon, Ideas pour l’Armée du Salut, Le Don en Confiance pour le Secours Populaire. De plus en plus d’associations s’appuient sur des organismes certificateurs afin de garantir à leurs donateurs leurs bonnes pratiques. Un dispositif qui leur permet également de se structurer en interne autour de ces questions.

Le Don en confiance est aujourd’hui l’un des plus connus dans ce domaine. Avec près d’une centaine de membres, cette association, créée en 1989 par des acteurs du médico-social et de l’humanitaire, a assis sa notoriété ces dernières années grâce, notamment, à la mise en place d’un label à partir de 2013.

« Respect du donateur », « transparence », « recherche d’efficacité », « probité et désintéressement » sont les quatre principes directeurs de sa charte. Celle-ci oblige les adhérents au respect d’un certain nombre de règles en matière de gouvernance, de gestion et de communication. Des exigences qui évoluent en fonction des problématiques rencontrées : après le contrôle interne en 2011, la mesure d’efficacité à partir de 2019, le Don en confiance se prépare à mener de nouvelles réflexions autour du conflit d’intérêts.

« Nous constatons que les multi-donateurs ont repéré le label, raconte Mathilde Cuchet-Chosseler, déléguée « déontologie et relations extérieures » du Don en confiance. Ainsi, une association labellisée l’an passé est venue nous voir parce que les donateurs le lui avaient demandé. » La labellisation requiert cependant une implication importante des futurs adhérents. Après une première étude de recevabilité, un binôme de deux instructeurs indépendants et bénévoles réalise, pendant un an, un audit général de l’organisation, avant de remettre leur rapport à une commission chargée de l’agrément du label. Une fois le dossier validé, un contrôle continu est instauré : « Un ou deux contrôleurs sont affectés dans chaque organisation pour voir ce qui est mis en place et pour l’accompagner dans la mise en œuvre des exigences. Ils établissent un point de situation tous les ans, avant de produire un nouvel audit global tous les trois ans pour le renouvellement du label », explique Mathilde Cuchet-Chosseler.

Des démarches, souvent lourdes, qui restent difficilement accessibles pour les petites associations. Bien que le Don en confiance ait abaissé en 2017 le seuil de revenu des structures autorisées à candidater (passant de 500 000 € à 153 000 € de dons), aucune des candidatures de structures moins importantes n’a encore abouti.

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