« Je crois en la profession d’assistant familial qui me paraît être une bonne réponse pour favoriser l’apaisement de l’enfant. C’est un métier passion, d’engagement le jour, la nuit et le week-end, pour nous comme pour nos familles impliquées dans l’accueil. Mon conjoint est exploitant agricole. Le contact avec la nature et les animaux est un atout pour accueillir les enfants. Dans la Mayenne, nous avons néanmoins deux revendications. D’abord, le renforcement des moyens humains pour mieux accompagner les enfants avec une véritable équipe d’éducateurs, de psychologues et d’agents d’accueil. Les référents éducatifs sont présents. Mais avec la charge de travail qu’ils ont, notamment d’un point de vue administratif, ils manquent de temps pour permettre un suivi régulier des jeunes qui nous sont confiés. Ensuite, nous demandons le maintien du temps de repos mensuel que le département a envisagé de supprimer avant de suspendre sa réforme. Depuis une vingtaine d’années, on bénéficie d’un week-end par mois de repos. C’est essentiel pour nous, en tant qu’assistante familiale pour se ressourcer, prendre du temps avec notre propre famille, mais aussi pour les enfants qu’on accueille. Prendre de la distance, se détacher, permet de mieux se retrouver. »
L’événement
« Avoir plus de moyens humains »
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