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À l’Asei, un Esat « de 324 places »

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Avec 108 établissements et services dans trois départements et trois régions, fruit d’une croissance régulière avec les années, l’Asei (Agir, soigner, éduquer, insérer) est devenu un acteur de premier plan dans le champ du handicap et le plus important dans la région Occitanie. « A partir du moment où vous voulez peser, il faut être présent », explique Philippe Jourdy, directeur général de l’association. Sa ligne directrice ? Proposer l’offre « la plus large possible » dans le champ du handicap pour tenir compte de l’évolution des besoins face aux pathologies. Depuis longtemps, l’Asei s’appuie sur l’effet « volume » pour favoriser des économies d’échelle. « Nous avons un marché de groupe sur l’énergie, le parc automobile, l’informatique », détaille le directeur général. Mais la croissance de l’association a nécessité une réorganisation. « Il y a eu un moment où le siège gérait trop d’établissements et s’est un peu asphyxié », explique Philippe Jourdy. Pour déconcentrer, des directions ont été créées par « bassins d’emploi ». Le mouvement s’est aussi accompagné de certaines fusions. La négociation d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (Cpom), signé en 2018 avec la région Occitanie, a aussi enclenché la fusion des directions et services support de trois établissements et services d’aide par le travail (Esat) situés dans l’agglomération de Toulouse. « Un Esat de 324 places, cela fait beaucoup », reconnaît a priori Philippe Hurteau, directeur des trois structures administrativement réunies sous la bannière de Camadoc. Encouragée par l’agence régionale de santé, l’opération a permis de gérer une convergence tarifaire face à laquelle la situation des trois Esat s’avérait inégale. S’y ajoutent quelques économies au niveau des postes de direction, assorties d’un allègement de la charge administrative : il s’agit de gérer non plus trois agréments, trois budgets, mais un seul… Cette fusion ouvre aussi des perspectives aux personnes accompagnées, défend Philippe Hurteau. Avec plus de souplesse administrative, « elles pourront changer de métier plus facilement ». Les formations seront désormais déployées sur les trois sites.

L’effet « volume » a aussi de quoi rassurer les clients, attentifs à ce que la structure soit suffisamment indépendante économiquement pour s’engager. Le recrutement d’un professionnel chargé de favoriser l’inclusion dans le milieu ordinaire et d’évaluer les compétences des travailleurs d’Esat – un objectif d’actualité – est à l’étude. Dans cette association à cheval sur la « bonne gestion », créer un tel poste à temps plein « est plus facile pour plus de 300 places », convient Philippe Hurteau.

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