Recevoir la newsletter

Notre sélection des actualités de la semaine, à retrouver sur www.ash.tm.fr

Article réservé aux abonnés

Les nombreux chantiers de la CNSA. Le déploiement de la plateforme monparcourshandicap et la mise en place au deuxième trimestre d’un téléservice commun à tous les départements pour déposer les demandes d’aide personnalisée à l’autonomie… Voilà deux exemples pris par Virginie Magnant, directrice de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) au cours d’une conférence de presse, le 29 janvier, pour indiquer la place que cette organisation souhaite donner au numérique dans la simplification des démarches des personnes âgées et handicapées, et de leurs proches. Le pilotage de la toute nouvelle 5e branche de la sécurité sociale ou de la feuille de route des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) d’ici à 2022 figurent aussi au premier rang du planning très chargé de la CNSA pour 2021.

Un meilleur accès aux droits et une réduction des disparités territoriales constituent les fils rouges revendiqués pour l’ensemble de ces chantiers à mener de front. Que la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie soit dé­sormais chargée non seulement de l’« animation » de ces politiques publiques mais aussi de leur « pilotage » crée, selon Virginie Magnant, une obligation de moyens mais surtout de résultats. La caisse nationale a annoncé que cela se traduisait par l’embauche de sept personnes en son sein chargées de l’accompagnement des MDPH. Quatre autres arriveront pour suivre les volets « investissement » du Ségur en matière d’immobilier et de numérisation des services. Interpellée sur la question du report de la loi « autonomie », Virginie Magnant a expliqué que les travaux seraient menés indépendamment de son calendrier, mais a reconnu que la modification du cadre juridique qu’elle pourrait apporter changerait la donne.

https://bit.ly/3tuFbjk

Personnes âgées : des repères sur les enjeux éthiques de l’accompagnement. Missionné par Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’autonomie, le philosophe Fabrice Gzil vient de lui rendre un document-repère intitulé « Pendant la pandémie et après : quelle éthique dans les établissements accueillant des citoyens âgés ? ». Destiné aux professionnels des établissements (Ehpad, USLD, résidences services et résidences autonomie), ce document entend soutenir les équipes dans leur réflexion lorsqu’elles font face à des dilemmes éthiques, ce qui a été souvent le cas pendant le premier confinement. Par exemple, fallait-il autoriser ou non une dame de 90 ans en bonne santé à aller au mariage de son petit-fils ? « Il s’agit d’accompagner les directeurs et les équipes dans leurs prises de décision, de les aider à se poser les questions et à faire les choix les plus éclairés possibles, en trouvant les justes équilibres, sans oublier que les situations sont toujours singulières », a affirmé Fabrice Gzil lors de la remise de son rapport.

https://bit.ly/3rlkOTU

Un guide sur la parentalité des personnes handica­pées. Suis-je capable d’être un bon père ou une bonne mère malgré mon handicap ? Puis-je bénéficier de la procréation médicalement assistée ? Où se trouve la maternité qui saura suivre ma grossesse en tenant compte de mes besoins particuliers ? Pour répondre aux questions que peuvent se poser des personnes atteintes de déficiences motrices ou sensorielles ainsi que les professionnels qui les accompagnent, le collectif Etre Parhands (né en 2014 en Auvergne-Rhône-Alpes et soutenu par APF France handicap) vient de publier un guide. En 64 pages, témoignages de parents, adresses de services et noms de professionnels pionniers offrent un accompagnement des futurs parents, du désir d’enfant aux activités périscolaires, en passant par les moyens de garde des plus petits ou les familles qui parfois se recomposent.

https://bit.ly/3pJ53p8

Mal-logement : le rapport sévère de la Fondation Abbé-Pierre. Si, pour l’heure, « l’onde de choc de la crise reste inconnue, nous savons qu’elle pénalise les plus fragiles », indiquait Christophe Robert, délégué général, à l’occasion de la présentation du rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre. Ce document montre que les personnes les plus pauvres, résidant en ville, mal logées et issues de l’immigration sont aussi les plus infectées par la Covid-19. « Si les 10 % les plus riches étaient les plus touchés par le virus en mars compte tenu de leur mode de vie et de la densité de leurs interactions sociales, en mai, ce sont les plus pauvres, du fait des conditions dans lesquelles s’est déroulé le confinement, alors que la contamination a reflué chez les plus riches, mieux logés et pouvant plus facilement télétravailler », précise le rapport. La crise a aussi amplifié les inégalités face au logement. Seules 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 250 € jugent leur logement « tout à fait adapté » au confinement. Concernant les sans-abri, au printemps dernier, les moyens alloués par les pouvoirs publics pour trouver de nouvelles solutions d’hébergement ont été insuffisants. A titre d’exemple, le Collectif des associations unies (CAU) indique que, le 9 avril 2020, plus de la moitié (53 %) des demandes au 115 n’avaient pu être satisfaites. En parallèle, les hébergements proposés étaient souvent inadaptés. « Certains n’ont pas trouvé de solution sur l’ensemble de la période et de nombreuses personnes ont refusé de se faire héberger en raison du collectif », précise Manuel Domergue, directeur des études de la fondation.

https://bit.ly/3oFm16z

Le webdomadaire

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur