Ils sont institutionnels, techniques ou de projet. Marie Aboussa, directrice du pôle « offre sociale et médico-sociale », affirme que les partenariats font partie de l’ADN de Nexem : « On ne peut pas avoir une expertise sur tout. Il nous faut pouvoir nous appuyer, selon les sujets, sur des personnes dont c’est le métier. » Aussi, en particulier pour les alliances sur des sujets techniques, le réseau met-il à disposition de ses adhérents un volant de partenaires « testés et éprouvés ».
Parmi eux, Marie Aboussa distingue des alliés naturels, les banques ou les assurances, en ce qu’ils présentent des sujets régulièrement abordés par les associations et des partenaires détenteurs d’« expertises pointues », sur la professionnalisation des achats ou la gestion de patrimoine par exemple. Elle précise que l’objectif n’est pas de se montrer prescripteur avec les adhérents, en leur suggérant de travailler avec untel plutôt qu’avec un autre, mais de mettre en commun des informations recueillies. Les partenaires élaborent par exemple des guides, des vidéos… à destination des adhérents, à des fins de vulgarisation de sujets ardus.
Elle revendique une certaine sélectivité : une trentaine de partenaires, dont une vingtaine dans son seul pôle, sont ainsi proposés par cette tête de réseau aux associations adhérentes. Tous n’ont pas été choisis par le siège et tous ne sont pas d’envergure nationale. Difficile a priori de savoir combien d’associations adhérentes font appel à elle. Mais au vu du nombre de participants aux webinaires ou des taux de lecture des documents envoyés, Marie Aboussa se dit certaine que « l’ensemble du réseau a reçu à un moment ou à un autre une information pointue via l’un de nos partenaires ».
Elle rappelle que dans la notion de partenariat se cache l’idée d’une réciprocité, ce qui la distingue d’une simple prestation de services. Elle estime qu’en échange de leur expertise technique, Nexem offre la sienne : la connaissance du secteur médico-social. L’absence d’un tel échange peut causer l’échec d’un partenariat, qui ne répondrait qu’à des exigences financières. Et elle invite à la transparence, d’emblée, sur les intentions des uns et des autres. « Contrairement à ce que croient certaines associations, ce n’est pas parce que l’on paie un service que l’on devient partenaires. Il faut ce petit plus qui change tout… »