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Nouvelle étape pour le service public de l’insertion et de l’emploi. Alors que 14 territoires l’expérimentent déjà, le gouvernement annonce son extension à 65 autres en 2021 et 2022. Au terme de la concertation nationale organisée en novembre dernier par un comité de pilotage, deux appels à manifestations d’intérêt (AMI) sont publiés pour sélectionner les nouveaux candidats : le premier a été lancé le 16 décembre pour choisir 30 territoires en mars prochain et le second s’ouvrira à 35 supplémentaires en 2021. Le dispositif, qui dépend de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté et dont les premières concertations ont eu lieu fin 2019, vise à mieux articuler les actions entre les professionnels des structures qui accompagnent les personnes éloignées de l’emploi, particulièrement les allocataires du revenu de solidarité active (RSA). La prise en charge personnalisée et l’accompagnement global (social, juridique, santé, logement) en sont les fers de lance. La personne accompagnée doit, quant à elle, participer activement à son parcours d’insertion professionnelle. Le dispositif est salué par les acteurs, mais d’aucuns redoutent une extension précipitée. Enfin, personne ne sait si le pendant du dispositif, le revenu universel d’activité, verra le jour.

https://bit.ly/3pcIBnC

Les Esat dans une « situation inquiétante ». « Si près de 92 % des Esat avaient retrouvé un niveau d’activité normal ou quasi normal avant le deuxième confinement, les structures accusent une perte moyenne de chiffre d’affaires par rapport à l’exercice 2019 à la même époque qui s’établit déjà à près de 30 % », rappellent 16 structures (Unapei, Uniopss, APF France handicap, Andicat, Apajh, Nexem…) dans un communiqué commun. Ces chiffres sont issus d’une enquête flash de novembre 2020 ayant recueilli 457 réponses en cinq jours, un « échantillon très représentatif », selon les auteurs de l’étude. Mais Jean-Louis Leduc, directeur général de la fédération Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés), souligne qu’il s’agit d’une moyenne et que certains établissements seront probablement amenés à perdre davantage que 30 % de leur chiffre d’affaires. « Cela dépend beaucoup de leur secteur d’activité, explique-t-il. Dans certains domaines, les entreprises donneuses d’ordre ont elles-mêmes des carnets de commandes très à la baisse. » Pour faire face à cette situation, les organisations signataires de l’appel demandent la mise en place d’un fonds de soutien d’urgence qui servirait à accompagner les Esat plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire. En parallèle, « dans une vision de moyen terme », il est également préconisé de créer un fonds de relance et d’aide à l’investissement. Celui-ci se destinerait aux structures au sein desquelles les activités de sous-traitance dominent pour les aider à se repositionner vers « des prestations de services et des productions propres non délocalisables ».

https://bit.ly/37H65LH

Une étude sur les jeunes confiés à l’Ase parisienne. Selon l’Observatoire social de la Dases et l’Observatoire parisien de la protection de l’enfance, 53 % d’entre eux sont en accueil familial, 37 % en structure collective et beaucoup sont séparés de leur fratrie. Un quart des 176 jeunes dont les dossiers ont été étudiés sont accueillis depuis plus de dix ans, et plus de la moitié ont été confiés à l’ASE depuis plus de six ans. L’enquête révèle que plus les enfants sont placés tôt, plus ils ont de chances d’être en famille d’accueil à l’âge de 12 ans. Autre constat : près de 60 % d’entre eux ont connu une mesure de milieu ouvert (démarche d’assistance éducative dont dispose le juge des enfants), dont 83 % avant leur placement. 68 % sont issus de familles monoparentales quand arrive la première mesure. Les trois quarts des enfants font par ailleurs partie d’une fratrie, alors qu’ils ne sont que 53 % dans la population parisienne (tous âges confondus). Beaucoup sont issus d’une fratrie de trois enfants ou plus et se retrouvent séparés de leurs frères et/ou sœurs une fois placés. Enfin, l’enquête révèle que 66 % des enfants de cet échantillon parisien ont un suivi psychologique et que 42 % affrontent un retard scolaire.

https://bit.ly/2WEJkSr

Précarité énergétique : l’appel des associations aux parlementaires. A la question « Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de justice sociale ? », la Convention citoyenne pour le climat avait notamment préconisé de contraindre les propriétaires et bailleurs à entreprendre une rénovation énergétique globale des logements. Alors que cette proposition a finalement été rejetée par le président de la République, sept organisations en appellent directement aux parlementaires. Ils « portent désormais l’entière responsabilité de réintégrer pleinement la proposition des 150 », soulignent d’une même voix la CFDT, la Fondation Abbé-Pierre, le Secours catholique, l’Uniopss, la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’Homme, Réseau action climat et France nature environnement. Autre point évoqué : l’interdiction progressive de mise en location des « passoires thermiques ».

https://bit.ly/2WGoNwM

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