Cette cruelle année touche enfin à son terme. Peu nombreux seront ceux qui la regretteront lorsque 2021 s’affirmera au 1er janvier.
La Covid-19 et ses cohortes de néfastes conséquences ont frappé de plein fouet les plus vulnérables. La crise sanitaire, suivie comme son ombre par ses jumelles économique et sociale, a touché les plus précaires, les jeunes, l’ensemble des publics accueillis ou accompagnés par des établissements ou des services sociaux ou médico-sociaux.
Pourtant, 2020, sous ses dehors hideux, présente quelques attraits à ne pas négliger.
La gravité de la situation à laquelle nous avons été confrontés a d’abord permis de remettre l’église au milieu du village : oui, les professionnels du social et du médico-social sont enfin reconnus par les Français pour ce qu’ils sont, à savoir des rouages essentiels de la société, de la solidarité nationale. Nous n’avons cessé de le démontrer, semaine après semaine, dans ces colonnes.
Ces assistantes sociales, ces éducateurs, ces auxiliaires de vie et tous les autres ont aussi effacé, partiellement du moins, l’image désuète, ringarde, dans laquelle ils ont trop longtemps accepté d’être confinés. Leur capacité créative à l’égard des outils numériques en ces temps incertains n’est pas pour rien dans la perception qu’en a désormais le grand public.
La nouvelle année est toujours accompagnée de bonnes résolutions. Souhaitons donc que la structuration des revendications et des combats politiques, entraperçue lors de ce dernier trimestre, émergera véritablement l’an prochain. Et qu’elle permettra de créer, enfin, un véritable rapport de force avec le pouvoir en place.
C’est avec cet espoir que la rédaction des Actualités sociales hebdomadaires vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.
Et vous donne rendez-vous dès le 4 janvier prochain.