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Métiers de l’autonomie : les grandes lignes de la mission « Laforcade ». Un peu plus d’un an après la remise du rapport de Myriam El Khomri sur l’attractivité des métiers du grand âge, Michel Laforcade, ancien directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, se voit confier par le Premier ministre, Jean Castex, une mission assez similaire. En théorie, il doit œuvrer à la mise en œuvre effective d’un certain nombre de propositions de l’ex-ministre du Travail. Lui, cependant, ne planche pas sur les seuls métiers du grand âge mais aussi sur ceux du handicap (infirmiers, aides-soignants, accompagnants éducatifs et sociaux…). En institution comme à domicile. Il doit rendre ses conclusions en juillet prochain.

https://bit.ly/387drY0

MNA : les droits de l’enfant menacés. La signature d’un accord franco-marocain visant à faciliter le retour au Maroc de mineurs non accompagnés (MNA) inquiète les professionnels de l’enfance. Le texte, qui n’a pas été rendu public, pourrait tendre à les rapatrier à tout prix, en dépit de la Convention internationale des droits de l’Enfant. En substance, l’accord décline les étapes pour identifier les mineurs et leur situation, et rappelle les modalités d’organisation des retours, en famille ou en placement en institution, envisagées par la juridiction des mineurs. La prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, inscrit dans la Convention internationale des droits de l’Enfant, pose pourtant question. Pour la déterminer, des informations fiables sur l’accord de la famille et sur les conditions de vie proposées doivent être recensées. « Un rapport social comme ceux de l’aide sociale à l’enfance (ASE) est nécessaire au juge des enfants pour statuer. Cela pose la question des moyens mis en place par le partenaire marocain pour y parvenir. L’intérêt de l’enfant ne doit pas être confondu avec l’intérêt politique du Maroc », s’inquiète Jean-François Martini, chargé d’études pour le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés). Il précise que l’enfant doit a minima bénéficier du soutien d’un avocat pour s’assurer de son consentement. La vigilance se porte sur la capacité des familles à les accueillir ou sur le risque de leur mise en cellule à l’arrivée.

https://bit.ly/3gZjnX5

Pédophilie : le numéro d’écoute déployé à l’échelle nationale. Expérimenté dans cinq régions depuis un an, le numéro 0806 23 10 63 destiné aux personnes pédophiles doit être rendu disponible sur tout le territoire en janvier 2021. C’est pour prévenir de potentiels passages à l’acte que la FFCRIAVS (Fédération française des centres de ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles) a souhaité la mise en place de cette ligne d’écoute. Gratuit, le numéro renvoie d’abord vers une secrétaire formée à ce type d’entretiens. Les personnes qui appellent, en immense majorité des hommes, sont ensuite mises en contact avec un psychologue, un psychiatre ou un infirmier, avant d’être dirigées vers une offre de soins adaptée sur le territoire. A l’issue de premiers mois d’expérimentation locale, les retours d’expériences sont encourageants. « Ce que nous sommes en mesure d’évaluer, c’est l’adhésion aux soins, qui est une victoire en soi, observe Cécile Miele, psychologue au Criavs Auvergne-Rhône-Alpes et référente communication de la FFCRIAVS. S’il y a une adhésion, il y a fort à parier que cela entraîne un mieux-être, qui lui-même sera garant, d’une certaine manière, d’un non-passage à l’acte. » Convaincus, dans leur ensemble, par l’intérêt de ce dispositif, les profes­sionnels se sont toutefois interrogés sur leurs pratiques. En plus de formations spécifiquement créées pour le lancement de cette ligne d’écoute, la FFCRIAVS planche sur la mise en place d’un comité de suivi comprenant des personnels des Criavs et des acteurs extérieurs, ainsi que d’un comité d’éthique pour encadrer au mieux le dispositif. Parallèlement, deux groupes de travail sont développés au sein de la fédération. L’un de supervision, l’autre dédié aux urgences.

https://bit.ly/3mlHkcf

Un instrument pour faire progresser l’inclusivité dans le milieu associatif. Pour lutter contre les processus favorisant les discriminations au sein des associations, le Mouvement associatif a mis au point un « outil de questionnement ». Baptisé Inclusiscore, celui-ci s’articule autour de trois grands axes : le projet associatif, l’ouverture à tous et la gouvernance. Ayant requis dix-huit mois de travail, il vise à donner une « photo à l’instant T » et fournir des clés pour cheminer vers une association plus inclusive. Il prend la forme d’un questionnaire. A chacune des interrogations, les répondants peuvent se noter de 1 à 6, selon leur propre perception de l’inclusivité de la structure dans tel ou tel domaine. Il est possible d’effectuer ce test seul ou à plusieurs. Et toutes les parties prenantes de l’association, des bénévoles aux salariés en passant par les élus, sont invitées à prendre part à la réflexion, souligne Anne-Claire Devoge. « Cela peut mettre en dynamique de le renseigner d’une manière collective et de solliciter des profils et des statuts différents. » Une fois le formulaire rempli, un score sur 132 est obtenu, et il est alors possible de se situer par rapport à un panel d’associations.

https://bit.ly/3871xxh

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