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Une étude sur « toits d’abord ». Pour vérifier « l’impact concret de son action », la Fondation Abbé-Pierre a conduit une évaluation de son programme « Toits d’abord », destiné à lutter contre le mal-logement. Si le dispositif remplit son objectif premier, certains axes d’amélioration restent possibles, nous explique Nina Testut, ethnologue et coautrice de l’étude. Cette recherche a croisé les avis des habitants et ceux des professionnels. Le but : repérer les iatus entre la façon dont le logement a été conçu et celle dont il sera ensuite investi par les bénéficiaires.

https://bit.ly/2K3g70A

Les salariés battent le pavé. Jeudi 3 décembre, les professionnels des secteurs social et médico-social étaient appelés à se mobiliser dans une cinquantaine de villes en France. Epuisés et en colère, ils revendiquaient une nouvelle fois une revalorisation de leurs métiers et une amélioration de leurs conditions de travail. Nous les avons rencontrés à Paris, devant le ministère de la Santé. « Black Friday du médico-social », « Faut pas nous dévaloriser », « AMP en voie d’extinction »… Sous la pluie, plus d’une centaine de professionnels du social et du médico-social étaient venus crier leur colère. Les manifestants ont appelé à une hausse de leurs salaires, à la reconnaissance de leur travail, à l’embauche de personnels et à l’accès à des formations qualifiantes. S’ils partagent plus d’un combat avec le secteur de la santé, de nombreux professionnels trouvaient important d’avoir leur « propre mobilisation » pour être entendus. « On n’apparaît nulle part, jamais, résume Simon Le Cœur, représentant pour le secteur social de la CGT CASVP (centre d’action sociale de la Ville de Paris). On n’entend jamais parler des travailleurs sociaux. Les gens ne savent pas ce qu’on fait, ni à quoi on sert. L’enjeu est de sortir de l’invisibilité. » Cette manifestation s’est tenue à l’initiative de collectifs. Parmi les signataires, la Fédération Sud santé-sociaux et des sections locales CGT. Force ouvrière (FO) a mobilisé de son côté le 8 décembre, tandis que la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), soutenue par la CFDT santé-sociaux, appelait les étudiants à la grève deux jours plus tard.

https://bit.ly/39TV2k6

Protection de l’enfance : de nombreuses limites à l’accompagnement. Menée par l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) et rendue publique jeudi 3 décembre, l’enquête « Protection de l’enfance : quand le confinement révèle des pistes d’amélioration » témoigne que la crise épidémique a mis en lumière à la fois des leviers de réussite et des dysfonctionnements. Mille professionnels de l’enfance et de la famille (travailleurs sociaux, assistants familiaux, magistrats, membres de l’Education nationale…) ont été interrogés sur les impacts du premier confinement sur leur travail.

Le manque de coopération entre les acteurs fait partie des premiers constats d’échec. « Sur un même territoire, ils ne se connaissent pas, c’est sidérant. La première attente est d’organiser une coopération entre tous les acteurs et de renforcer des partenariats dans les territoires au plus haut niveau par le biais d’une instance resserrée : président du département, préfet, Education nationale et président du tribunal de grande instance », préconise Didier Lesueur, directeur général de l’Odas.

Par ailleurs, l’Observatoire retient du premier confinement des actions innovantes à pérenniser dans les pratiques quotidiennes. Une quarantaine d’initiatives ont été répertoriées. Ainsi, l’allégement de certaines procédures a rendu possible des actions telles que l’accueil de répit en crèche ou la création de lieux d’accueil éphémères. De même, le télétravail et les relations par visioconférence auraient fourni des atouts : 51 % des acteurs ont constaté leur impact positif sur les relations avec les familles, 58,5 % déclarant même que ces relations ont été plus équilibrées, voire renforcées. « Ces outils doivent continuer à être utilisés », explique le directeur général.

L’enquête relève malgré tout une dégradation de ces relations pour 21,7 % des répondants et une augmentation des conflits pour 7 % d’entre eux, voire parfois une perte totale du lien avec la famille.

https://bit.ly/37MSkdk

La prime de Noël reste identique. Elle sera versée aux ménages les plus précaires les 15 et 16 décembre. Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et de l’allocation équivalent retraite (AER) la recevront. Ce sont ainsi deux millions et demi de ménages qui la toucheront directement sur leur compte bancaire sans qu’ils aient à en faire la demande. Le montant sera forfaitaire pour les bénéficiaires de l’ASS ou de l’AER : 152,45 €.

Quant à ceux qui reçoivent le RSA, le montant variera en fonction de la composition de leur foyer.

Cette prime a été créée en 1998, et les sommes allouées n’ont pas augmenté depuis plus de dix ans. Surtout, elle ne répond pas aux attentes des associations qui soutiennent les plus précaires en matière de revalorisation des minima sociaux.

https://bit.ly/2VX4pY4

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