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Notre sélection des actualités de la semaine, à retrouver sur www.ash.tm.fr

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Justice des mineurs : une réforme contestée. Dans une interview, Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et membre du bureau du Conseil national de la protection de l’enfance, conteste le bien-fondé de la réforme du code de la justice pénale des mineurs. L’ordonnance date du 19 septembre 2019 et il est prévu qu’elle s’applique à partir du 31 mars prochain. Cette semaine, l’Assemblée nationale en a commencé l’examen, pendant que de nombreux représentants du secteur dénoncent son inutilité sur le plan technique et la trop belle part qu’elle réserve à la répression au détriment de l’éducation.

https://bit.ly/3qhKbGh

Formation : un appel lancé aux employeurs. Un quart des étudiants en formation sociale n’auraient pas encore trouvé de stages, selon une étude menée fin novembre par la Fédération nationale des étudiant.e.s en milieu social (Fnems), qui a recueilli près de 1 380 réponses. Aux côtés de l’Unaforis (Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale), la fédération étudiante appelle à la mobilisation des acteurs du secteur. « En temps ordinaire, il est déjà difficile de trouver un stage, pointe Romain Birolini, président de la Fnems. Aujourd’hui, avec le contexte actuel, de nombreuses équipes sont réduites et une partie des salariés se trouvent en télétravail, ce qui rend encore plus compliqué l’accueil des stagiaires. » Pour inciter les employeurs, les deux organismes rappellent qu’un arrêté du 4 novembre dernier vient assouplir ces conditions d’accueil. Il est par exemple possible pour une structure de prendre un étudiant en stage même si la capacité d’accueil est inférieure en nombre d’heures aux attendus réglementaires. Autre possibilité : la mise en place de formules de type « encadrement partagé interétablissements ». De manière générale, la Fnems et l’Unaforis encouragent à trouver des solutions au cas par cas avec les établissements de formation et à ne pas hésiter à expérimenter des alternatives au cursus habituel. Selon la Fnmes, les difficultés rencontrées pour trouver un employeur pourraient pousser certains étudiants à arrêter leur cursus dès le mois de janvier prochain

https://bit.ly/36oEbU7

Pauvreté : les jeunes « au cœur de la tourmente ». La moitié des pauvres ont moins de 30 ans, tel est le constat établi par l’Observatoire des inégalités dont le deuxième rapport sur « La pauvreté en France » a été publié le 26 novembre. Il est encore trop tôt pour disposer de données statistiques fiables sur l’impact de la crise sanitaire. Mais une certitude pointe déjà : « Les plus jeunes sont au cœur de la tourmente avec, aux premières loges, les 15-24 ans déjà précaires avant l’épidémie et ceux qui arrivent sur le marché du travail au nombre de 650 000 chaque année », a souligné Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités lors de la présentation du rapport. Ce document s’appuie sur des données majoritairement collectées avant mars 2020, et il estime à 5,3 millions le nombre de personnes vivant au seuil de la pauvreté en 2018. C’est donc 8,3 % de la population qui perçoit l’équivalent ou moins de 890 € par mois, c’est-à-dire la moitié du niveau de vie médian. Ce taux grimpe à 14,8 % quand le seuil de pauvreté est fixé à 60 % du niveau de vie médian, critère retenu par l’Insee, par exemple. Au cours de ces quinze dernières années, la pauvreté a d’abord suivi une courbe de « lente progression » puis « s’est stabilisée à un niveau élevé entre 2013 et 2018 », pointe Anne Brunner, coauteure du rapport. Avec 52 % de pauvres, les moins de 30 ans sont surreprésentés. Ce sont aussi les plus exposés à la crise sociale actuelle. « Si les personnes âgées ont subi les plus lourdes conséquences en termes de santé, les jeunes vont payer l’addition en matière d’emplois et de revenus », prévient le rapport.

https://bit.ly/3ltDNbn

Vaccination contre le coronavirus : priorité aux résidents des Ehpad. La Haute Autorité de santé (HAS) a publié, le 30 novembre, ses recommandations et propose une campagne en cinq phases, en retenant deux critères de priorisation : le risque de développer une forme grave de Covid-19 et celui d’être exposé au virus. Selon elle, les premiers vaccinés devraient être « en priorité des priorités les personnes âgées résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou tout autre hébergement collectif ». La HAS préconise aussi de commencer à vacciner dans cette première phase les professionnels des Ehpad et des unités de soins de longue durée (USLD).

https://bit.ly/39xQG1U

Droits : Entretien avec Dominique Simonnot (CGLPL). La nouvelle contrôleuse générale des lieux de privation de liberté précise les objectifs de son mandat. Elle entend mettre l’accent sur le traitement des droits fondamentaux en prison et la prise en charge des mineurs délinquants.

https://bit.ly/36tcidz

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