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« Partir sur une relation de confiance »

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« Identifier les pratiques existantes et imaginer de nouvelles façons de fonctionner pour favoriser la coopération et la placer au cœur des missions d’aide à domicile. » Tels sont les objectifs visés par les expérimentations menées par les acteurs de l’aide à domicile de la démarche Coop’Aidants. Ainsi, la fédération ADMR 42 (Loire) a souhaité tester l’organisation de temps d’échanges entre les intervenants à domicile, les proches aidants et les bénévoles « référents contact », « pour améliorer la construction des projets personnalisés des personnes accompagnées, notamment sur l’aspect de redéfinition des missions en cas d’évolution des besoins ». Deux de ses associations ont participé à l’expérimentation : celle de Saint-Symphorien-de-Lay (55 salariés, 21,53 ETP) et celle de Balbigny (46 salariés, 24,45 ETP). Pour les professionnels, ces réunions ont permis de prendre connaissance de certains éléments de l’histoire familiale et de mieux comprendre la relation du proche aidant avec son parent. « Cette mise en route aide à partir sur une relation de confiance », estime Aurélie Vincent, accompagnante de proximité à l’ADMR 42. « Ce sont des temps de travail pour les salariés. On a des plannings tendus, donc ce n’est pas toujours évident d’organiser ces réunions. Se pose également la question du manque de financement de ces temps de travail “hors intervention”, rappelle Aurélie Vincent. La fédération ADMR de la Loire, qui négociera sous peu son contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (Cpom), souhaite valoriser ce travail d’expérimentation, « sous réserve de trouver des ressources suffisantes pour conduire les chantiers évoqués », précise l’Aract Auvergne-Rhône-Alpes.

De leur côté, l’AIMV 42 et l’UNA 43 ont centré leur réflexion sur la manière de « mieux prendre en compte et mieux informer sur la situation des proches aidants dès l’amont des interventions ». Concrètement, l’expérimentation a été axée sur l’intégration dans le système d’information des associations d’aide à domicile d’informations sur les proches aidants (identification, coordonnées, place dans la prise en charge…).

Si les professionnels et les proches aidants peuvent travailler à construire cette relation, certains éléments extérieurs peuvent toutefois interférer. « La qualité de la relation du proche aidant avec la personne aidée ou avec les autres membres de sa famille peut impacter le travail du professionnel. La personne aidée peut aussi avoir une posture de consommateur à l’égard de la prestation, ce qui complique les relations », souligne l’Aract.

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