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Ehpad : légère augmentation des coûts en 2018. Le 22 octobre, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a mis en ligne les résultats de l’étude nationale des coûts (ENC) 2018 des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), réalisée par l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih). Le coût moyen d’une journée de prise en charge en établissement était alors compris entre 83 et 133 € par jour, selon l’état de santé et le degré d’autonomie des résidents (soins de ville inclus, mais hors charges financières et de structure immobilière). Ce coût est légèrement supérieur à celui constaté en 2017, avec une hausse moyenne de 1,3 %. Dans le même temps, le prix médian facturé aux résidents en Ehpad s’est élevé à 60,22 € par jour pour une chambre individuelle.

https://bit.ly/37MsJD5

Expulsions : lettre ouverte au préfet des Pays de la Loire. Dans le contexte de reprise de l’épidémie, et malgré les annonces gouvernementales, les préfets de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire ont délogé des occupants de bidonvilles et de squats. Dans la plupart des cas, sans leur proposer de solution d’hébergement, même temporaire. A Angers, à Nantes, à Rezé et à Saint-Barthélemy-d’Anjou, des personnes sans domicile fixe ont été mises à la rue « sans coordination des acteurs », déplore le collectif Alerte de la région. Dans une lettre ouverte adressée ce 27 octobre aux deux préfets de département, les associations estiment que « les pratiques préfectorales observées en Pays de la Loire ne [leur] semblent pas tenir compte [des] orientations et de la consigne générale de mise à l’abri des personnes à la rue ou sans domicile ». Dans le détail, elles rappellent que cela va à l’encontre des droits fondamentaux des personnes (accès à la santé, à la scolarisation…).

https://bit.ly/3e6diqc

Précarité : l’accès aux services financiers s’améliore progressivement. Selon la dernière enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), rendue publique ce 27 octobre, les personnes vivant sous le seuil de pauvreté ont davantage accès que lors de l’étude précédente de 2010 aux produits et services bancaires. Pour autant, des inégalités fortes persistent avec la population générale. Ainsi, 3 bénéficiaires des minima sociaux sur 10 (soit 29 %) ainsi que 27 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté doivent recourir aux découverts non autorisés ; ils sont moins de 2 sur 10 (soit 16 %) dans la population générale. De même, l’écart reste important entre les 8 % de la population générale qui ont payé des frais bancaires liés à des refus de chèques ou de prélèvements au cours des douze derniers mois, et les 15 % des ménages pauvres ou les 20 % des allocataires des minima sociaux. Ces mêmes publics bénéficient d’une moindre couverture par les assurances, en particulier sur leurs véhicules, autos et motos : entre 6 et 7 personnes en situation de précarité sur 10, contre 9 sur 10 au sein de la population générale. En 2019, 10 % des bénéficiaires des minima sociaux étaient victimes de surendettement, 16 points de moins qu’en 2010. Cela reste le double de la population générale (5 %). De même, pour ce qui est de l’épargne, moins d’un Français sur 10 (soit 8 %) ne possède pas de livret d’épargne, contre 19 % des ménages pauvres et 26 % de ceux vivant avec des minima sociaux. De plus, 45 % de ces allocataires y ont déposé moins de 500 €, alors que 42 % de la population générale y détient plus de 5 000 €. Enfin, bien que nuancé, le bilan présente des avancées incontestables en matière d’accès aux services financiers, quels que soient les niveaux de vie. Les fermetures de comptes à l’initiative des établissements bancaires ont été divisées par deux entre 2019 et 2010 pour les bénéficiaires de minima sociaux (4 %, contre 10 %). Et l’accès aux chéquiers et cartes bancaires s’est aussi largement démocratisé.

https://bit.ly/3jvFynq

Délinquance des mineurs isolés : l’ONPE appelle à la prudence. Rédigée à l’occasion d’une audition à l’Assemblée nationale, une note de l’Observatoire national de la protection de l’enfance (Onpe) souligne « l’absence de statistiques fiables » sur les faits de délinquance concernant les mineurs non accompagnés (MNA) et l’importance de ne pas assimiler l’ensemble de ce public à ces problématiques de sécurité. « Une forte couverture médiatique ne rend pas compte de la réalité de l’ampleur d’un phénomène sur lequel elle crée un effet loupe, d’autant plus quand le phénomène apparaît comme étant localisé dans certaines grandes villes (Paris, Toulouse, Nantes, Rennes…) », détaille l’Onpe, entendu par la mission d’information « Problématiques de sécurité associées à la présence de mineurs non accompagnés ». Les auteurs de ce document font, par ailleurs, mention des données de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) au sujet des mineurs non accompagnés. Ainsi, fin 2018, 35 800 MNA étaient pris en charge par les conseils départementaux. Cette année-là, 17 022 nouveaux mineurs non accompagnés pris en charge ont également été recensés par la mission MNA de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). En 2019, selon cette même mission, 16 760 nouveaux MNA ont été confiés aux services départementaux. « Ce chiffre pourrait-il indiquer une tendance à la stabilisation, après des années de forte augmentation ? », se questionne l’Onpe, qui invite à suivre cette évolution dans les années à venir.

https://bit.ly/31PMjKU

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