Appel aux inscriptions sur Renfort RH. Mise en place en juillet dernier, l’interface Renfort RH se veut un point de contact entre les professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux volontaires et les structures ayant besoin de personnel. En raison du regain de l’épidémie observé en France, le ministère des Solidarités et de la Santé appelle de nouveau à utiliser ce dispositif dans un communiqué publié le 12 octobre. Pour se porter volontaire, il suffit de renseigner sur le site ses coordonnées, son type d’activité, son niveau de diplôme et ses disponibilités. « Tout établissement-service sanitaire ou médico-social ayant des besoins en ressources humaines peut consulter la base de candidats sur Renfort-RH et contacter les profils les plus adaptés à ses besoins », détaille le ministère.
Les assistants de service social représentés à la Conférence nationale de santé Aux côtés de la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (Fneje), l’Association nationale des assistants de service social (Anas) représente les professionnels du travail social au sein de cette institution pour la mandature 2020-2025. Une première. « Il s’agit d’une instance force de propositions, se félicite Joran Le Gall, président de l’Anas, désigné titulaire pour siéger au sein de l’organisme consultatif. Elle est souvent surnommée le “Parlement de la santé”. Même si elle n’a pas de fonction législative, c’est un lieu d’échange et de débat. » Rattachée auprès du Premier ministre, cette conférence nationale est chargée de formuler des avis et recommandations pour améliorer le système de santé. La présence de l’Anas et de la Fneje permet de créer davantage de « ponts » entre le monde sanitaire et le champ social, estime Joran Le Gall, qui se reconnaît dans la définition de l’OMS selon laquelle « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social ».
La protection des majeurs est profitable. La protection juridique des majeurs rapporte plus d’argent aux finances publiques qu’elle n’en prélève. En 2020, son budget était de 685 millions d’euros. Et elle aurait permis d’en économiser 1 milliard. Autrement dit, 1 € investi pour protéger un majeur conduit à 1,5 € d’économie. De quoi en faire un investissement, et non une dépense. Voilà du moins l’implacable démonstration proposée par une étude sur les gains économiques et sociaux permis par les mandataires judiciaires professionnels. Elle a été réalisée par le cabinet Citizing, spécialiste de l’évaluation des politiques publiques, qui travaille notamment beaucoup avec France stratégie, un service rattaché au Premier ministre. Le cabinet précise, de surcroît, présenter les chiffres d’une fourchette basse en matière d’économies ainsi réalisées. Ses travaux ont été rendus publics le mardi 13 octobre par ses commanditaires, l’Unapei (handicap mental), l’Unaf (associations familiales) et la Fnat (associations tutélaires). En France, 497 000 majeurs sont placés sous la protection d’un tuteur ou curateur professionnel. Les auteurs de l’étude se sont penchés sur huit sources d’économies réalisées grâce à cet accompagnement, parmi lesquelles la réduction du basculement de personnes précaires sous le seuil de pauvreté, le maintien du lien social et de la stabilisation psychologique, la limitation des incidents bancaires, ou encore le moindre nombre de placements non choisis en établissement.
Création du CFA du social L’institut régional du travail social Parmentier Paris Ile-de-France vient de créer son Centre de formation des apprentis. Il est dirigé par Didier Bryche, le directeur de l’établissement de Paris, qui nous présente ses objectifs et les raisons de sa création. Au premier rang desquelles la volonté de voir valorisés les travailleurs sociaux.
Quartiers prioritaires : les habitants peu satisfaits de leur cadre de vie Depuis 2015, l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) tente de « dresser un panorama global » de la situation dans les quartiers prioritaires. Sa dernière édition, consacrée au « bien-vivre » des habitants, met en lumière un cadre de vie « dégradé ». Ainsi, 36 % des résidents rapportent que les parties communes ou les équipements à l’intérieur de leur immeuble sont en mauvais état (ascenseurs mal entretenus, boîtes aux lettres endommagées, tags…). Ce chiffre descend à 16 % lorsqu’on interroge les habitants des quartiers environnants. Préoccupés par le bruit, la délinquance, l’environnement sale ou mal entretenu, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont 42 % à ne pas trouver leur lieu de vie sûr, et seuls 24 % le jugent « tout à fait agréable à vivre » (contre 58 % dans les autres unités urbaines). Toutefois, ces habitants bénéficient d’une meilleure accessibilité aux services et équipements du quotidien (santé, sport, culture, commerces alimentaires non spécialisés, boulangeries, guichets de La Poste et points d’accueil du défenseur des droits), pointe l’ONPV. Mais cette facilité d’accès reste à nuancer, puisque les équipements sportifs et les pharmacies sont, par exemple, davantage à leur portée que les équipements culturels.