DANS LE PETIT BARD-PERGOLA, UN QUARTIER DÉFAVORISÉ DE MONTPELLIER (Hérault) où vivent 5 800 habitants, moins de 10 % des élèves sont revenus en classe lors du déconfinement. Angoissées par le coronavirus, de nombreuses familles ne sont pas sorties de chez elles, ou très peu. « Certaines avaient peur d’ouvrir les volets, craignant de faire rentrer le virus », indique Najat Bentiri, psychologue à l’association Pacte 34 (psychologie, accompagnement, conseil, transculturalité, éducation). Pour les enfants, cette solitude sociale s’est doublée d’un isolement éducatif. « L’impact du confinement sur les petits a été énorme. C’est visible dans leur relation à l’autre, voire au niveau moteur », souligne la psychologue. Ce constat, partagé par deux autres associations intervenant dans le quartier (Espoir 34 et Montpellier Méditerranée Futsal), a conduit les trois structure
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