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« J’aurais certainement été de trop dans un hôpital »

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« Je n’ai pas été atteint terriblement par le Covid mais cela m’a quand même paralysé quelques jours. J’étais très fatigué. J’avais des courbatures, un peu de fièvre. Pas beaucoup mais assez pour être alerté. Vraiment, la principale contrainte était liée à la fatigue. On a donc conclu que j’étais atteint du coronavirus. J’ai passé 15 jours à moitié alité. J’étais confiné dans ma chambre. Ils ont opté pour que je reste dans la structure. J’en suis très content parce qu’au fond j’aurais été de trop dans un hôpital, qui devait certainement manquer de place. Ils ont bien fait. Les professionnels passaient à heure fixe pour vérifier que j’avais bien pris mon antibiotique. Pour le reste, je suis autonome du point de vue de l’hygiène corporelle, je n’ai donc pas un besoin énorme d’accompagnement au quotidien. Cela a duré un peu plus de 15 jours. Aux alentours du 15 avril, j’étais remis sur pied. Fatigué, bien sûr. Je n’étais pas en état de faire une marche mais je n’ai pas été trop assommé non plus. Je n’ai pas mis beaucoup de temps à m’en remettre.

Je souffre peut-être plus maintenant que je suis remis, que j’ai retrouvé ma santé d’avant. Je souffre parce que je suis coincé dans ma chambre. Quand je sors, il faut que je mette un masque. Je ne peux pas aller dans la rue. Je n’ai plus aucune liberté en quelque sorte. Cela me pèse terriblement. Plus que quand j’étais malade. Quand j’étais malade, je me laissais soigner. Mais maintenant, je suis obligé de suivre des règles très strictes. Cela me pèse… Avant la pandémie, j’étais encore très actif, mais pour le moment je suis coincé. C’est cela ma souffrance.

« Je leur faisais confiance »

Je ne trouve pas que les professionnels ont modifié en profondeur leur accompagnement pendant cette période. Malgré les contraintes liées au port du masque, aux gestes-barrières… je n’ai pas eu plus d’inquiétude que cela. Je leur faisais confiance. Ils savent mieux que moi ce qu’il faut faire et ça s’est très bien passé. Je n’ai qu’à me féliciter des soins qui m’ont été donnés. J’ai d’ailleurs écrit un petit mot de remerciements. Je m’adressais aussi bien aux personnels soignants qu’à la direction et aux autres services. Je suis sorti de là avec le moins de casse possible, et c’est grâce à eux. Je sais que ce mot les a beaucoup touchés. Mais cela me semblait nécessaire. J’ai bien conscience qu’il ne s’agit pas d’un métier facile. Les aides-soignantes ne sont que peu considérées, peu valorisées. Elles ont des bas salaires alors qu’elles travaillent d’arrache-pied. »

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