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Puisque l’autisme ne se guérit pas

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Stéphanie Lainé a longtemps hésité à dire que son fils, âgé aujourd’hui de 17 ans, était atteint du syndrome d’Asperger. Le révéler, c’était le ramener à son handicap, l’exposer à des commentaires et des regards désobligeants. Mais ne rien dire, c’était lui compliquer la vie quotidienne, à l’école, en colonie de vacances, chez le dentiste, le coiffeur… Et puis, après tout, les « Aspies » ne sont-ils pas juste différents des autres, des « atypiques », comme certains aiment à les nommer maintenant ? Peut-être. Mais si, dans la réalité, les connaissances et les accompagnements s’améliorent, ces enfants continuent d’être exclus de l’école, du groupe, de la famille, de la société… Une fois de plus, le livre de cette mère de famille en témoigne. Certains psychanalystes en prennent au passage pour leur grade. Ils ont l’habitude dans le domaine. Mais la nouveauté, c’est que certaines associations sont également pointées du doigt, qui rivalisent en se livrant une guerre sans merci pour défendre leur pré carré, « comme s’il y avait une compétition entre les autistes selon la sévérité de leur atteinte ».

Notes

« Un Asperger à la maison » – Stéphanie Lainé – Ed. Tom Pousse, 13 €.

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