CORONAVIRUS OBLIGE, LA PROCHAINE TENUE DU GÉRONFORUM AURA LIEU EN JUIN 2021. Le rendez-vous annuel de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) coïncidera avec les 30 ans de la structure, qui représente 550 établissements et services en France dans le secteur de l’aide aux seniors. Pourtant, la tenue de cet événement récurrent n’a rien d’étonnant pour la Fnaqpa, celle-ci martelant que « ses membres sont des associations gestionnaires tournées vers un objectif commun : l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées ».
Pour mieux comprendre l’ambition renouvelée de la Fnaqpa, il faut se pencher sur trois de ses missions : la promotion, la formation et l’accompagnement. Promouvoir pour, précise-t-elle, « contribuer à l’amélioration de l’image de notre secteur auprès de l’opinion publique », former pour « contribuer au développement des compétences au sein des établissements et services », et « accompagner les structures dans le changement et leurs différents projets ».
Bien avant 2020 et le lancement par le ministère des Solidarités et de la Santé de la stratégie « Vieillir en bonne santé », la Fnaqpa avait donc anticipé la gérontologie d’aujourd’hui.
Une reconnaissance acquise dans l’Hexagone et hors des frontières qui lui confère, là encore, des obligations. Surtout en temps de « guerre ». Une « guerre sanitaire », déclarée par Emmanuel Macron le 16 mars dernier, que la Fnaqpa a décidé de livrer avec ses réseaux et ses partenaires, dont Restau’co. Le 3 avril dernier, les deux entités ont en effet lancé un appel « aux cuisiniers des cuisines municipales, collèges, lycées, universités, associations ou entreprises qui seraient aujourd’hui disponibles pour se porter volontaires dans l’Ehpad ou la résidence autonomie près de chez eux », mais aussi « aux élus, mairies et collectivités territoriales pour qu’ils nous aident en diffusant cet appel à l’aide et en permettant à leur personnel de se mobiliser en signant une convention de bénévolat avec les établissements de proximité ». Parce que, clament-ils, « les 7 400 Ehpad de France sont en première ligne de la crise du Covid-19. Protéger les 600 000 personnes âgées en résidence, aux côtés des soignants, est la mission des équipes de cuisine mobilisées pour restaurer chaque jour les résidents. »
Le temps presse : depuis le début de la pandémie, plus de 5 000 résidents d’établissements sont décédés.
• 3,5 millions d’euros de budget annuel.
• 550 adhérents.
• 1 000 sessions de formation par an destinées à plus de 9 000 professionnels.
Didier Sapy occupe ce poste depuis 1999. Après une formation universitaire en communication et une première expérience en communication institutionnelle, il devient le premier employé de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) en 1991.
Il est également membre du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) depuis 2010, du comité de concertation médicosocial de la Haute Autorité de santé (HAS) et du conseil d’administration du Centre européen de recherche et de formation sur le vieillissement (ECREAS) depuis 2018. L’année suivante, il est élu au conseil d’administration du Réseau européen sur le vieillissement (EAN).