Les employeurs sont concernés par l’épidémie en ce qu’ils doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de leurs salariés, conformément à l’article L. 4121-1 du code du travail. En cas de suspicion, ils doivent donc minimiser les risques. Cela peut passer par la distribution gratuite de protections individuelles ou l’extension du télétravail, si cela est possible.
Les salariés disposent toujours du droit de retrait, mais celui-ci répond à des conditions strictes : le danger doit être grave et imminent. Une simple suspicion de cas dans l’entreprise ne suffirait pas à justifier un droit de retrait. A l’employeur de faire en sorte d’éviter que les salariés en arrivent à ce stade.