C’était une des mesures de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté : en 2019, 110 000 petits déjeuners ont été servis dans les écoles de quartiers défavorisés. Un chiffre que le gouvernement voudrait voir passer à 200 000 en 2020, pour un budget de 12 millions d’euros. Ils doivent être ouverts à tous les enfants. Mais sur le terrain, des associations comme ATD Quart Monde, estiment que cela stigmatise souvent les enfants pauvres, les élèves se retrouvant séparés en deux files, ceux qui ont déjà petit-déjeuné avant d’arriver à l’école et les autres. L’association ajoute que la demande des familles ne consiste pas à ce que l’on nourrisse leurs enfants mais à ce qu’elles aient des moyens de subsistance.
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L’état veut doubler le nombre de petits déjeuners à l’école
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