La surconsommation d’opiacés augmente avec le taux de précarité. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université libre de Belgique, à ce jour inédite, présentée par nos confrères du Monde. Ils ont étudié les données hexagonales de 2008 à 2017, et ont pu établir que lorsque, dans un département, le taux de pauvreté augmente de 1 %, celui de consommation des opiacés bondit de… 10 % ! L’explication ? La précarité sociale accroît la vulnérabilité à certaines maladies en raison du mode de vie : la pauvreté entraîne souvent la surconsommation de tabac, le manque de moyens pour pratiquer une activité sportive… Actuellement, la France occupe la quatrième place européenne en matière de consommation d’opiacés, derrière la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne.
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Les personnes précaires surexposées
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