Le 26 février dernier, au lendemain d’un séminaire du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), sa présidente, Marie-Anne Montchamp, a présenté à la presse ce qui, à ses yeux, constituait ses principales conclusions, en amont de la parution de la synthèse officielle. Il semble que les parties prenantes (État, Départements…) s’accordent à admettre l’urgence de repenser le modèle de financement dans son ensemble, la chasse traditionnelle aux recettes ne permettant pas d’atteindre les sommes nécessaires. Mais les pistes à l’étude semblent encore floues. Autre point de consensus : la demande que la politique de protection sociale s’articule avec celles du logement, de la culture… Bref, que l’approche soit interministérielle. À l’image, Marie-Anne Montchamp ne s’en est pas cachée, de ce qui a été mis en place sur la question du handicap, avec un secrétariat d’État rattaché au Premier Ministre. Peu étonnant, dans la mesure où, autre rapprochement, l’ambition portée par le conseil de la CNSA serait que les personnes âgées soient au centre de la future loi « grand âge » et « autonomie », comme les personnes handicapées l’ont été avec la notion de projet de vie portée par la loi du 11 février 2005.
Panorama de l’actualité
Le vœu d’une approche interministérielle
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