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« Seule, aucune association ne pourra porter toutes les thématiques… »

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Le président de la nouvelle instance entend bien faire du Collectif handicaps un outil revendicatif puissant.
Pourquoi avoir créé un tel collectif, et y avoir regroupé 48 associations ?

Il succède au Comité d’entente, qui était une structure informelle. Ce qui présentait une difficulté pour réfléchir et bâtir des positions communes sur des sujets complexes. Nous nous sommes donc structurés pour être plus efficaces, réactifs, cohérents et pour peser sur les pouvoirs publics dans un contexte où les corps intermédiaires sont bien peu consultés…

Comment peser davantage ?

En faisant plus de propositions qu’en ne portant des réactions. Nous avons la volonté d’être plus affirmés et de mieux travailler ensemble. Seule, aucune association ne pourra porter toutes les thématiques…

Donc vous vous positionnez sur un plan revendicatif pendant que le Conseil national consultatif des personnes handicapées, nouvelle mouture, serait, lui, plus dans la co-construction ?

Nous devons cette concomitance aux hasards du calendrier. Nous sommes complémentaires. Le Conseil national consultatif des personnes handicapées est une instance consultative dont les membres ont été désignés par le gouvernement. Donc, en effet, il est sans doute davantage dans le consensus que nous, qui regroupons des associations militantes. Les retraites comptent parmi nos premiers champs d’intervention. Nous avons élaboré des amendements, envoyés aux parlementaires…

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