À la suite des requêtes individuelles de 32 détenus, un arrêt du 30 janvier de la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour « traitements inhumains et dégradants ». Six prisons sont concernées : Fresnes, Nîmes, Nice et trois autres d’outre-mer. Le surpeuplement carcéral dans l’Hexagone relève de « l’existence d’un problème structurel », estiment les juges, et exige donc une réponse globale, le nombre de détenus étant passé de 48 000 en 2001 à 78 000 fin 2019. Outre les taux d’occupation élevés qui contraignent les détenus à cohabiter à trois ou quatre dans des cellules prévues pour un ou deux, s’ajoutent la présence de rats, les piqûres de punaises, les cafards, le manque de chauffage l’hiver, les canalisations qui fuient, les mauvaises odeurs…
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Surpopulation : la France épinglée
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